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France

Crash du vol Air Algérie: François Hollande en première ligne

Après l'annonce du crash du Vol d'Air Algérie qui reliait Ouagadougou à Alger, François Hollande a voulu immédiatement réagir. Après avoir un temps laissé son ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, s'exprimer, il a repris la main en s'exprimant personnellement face aux caméras à l'issue des réunions de crise. 54 des 118 passagers étaient des Français. Ce vendredi soir, l'Elysée a annoncé que le chef de l'Etat rencontrera les familles des victimes samedi après-midi.

Le président français François Hollande, lors d'une prise de parole face aux médias, à l'issue d'une réunion de crise sur le crash du vol d'Air Algérie, le 24 juillet 2014.
Le président français François Hollande, lors d'une prise de parole face aux médias, à l'issue d'une réunion de crise sur le crash du vol d'Air Algérie, le 24 juillet 2014. Reuters/Benoit Tessier
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Le chef de l'Etat a pris immédiatement les choses en main en organisant, dès jeudi à l'Elysée, une réunion de crise avec les ministres concernés : le Premier ministre Manuel Valls, le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve et le secrétaire d'Etat aux transports Frédéric Cuvillier.

Il a très rapidement décidé d'annuler son déplacement dans l'océan Indien, qui devait le mener à La Réunion, aux Comores et à Mayotte, et dont il ne devait rentrer que dimanche. Face à cette catastrophe, le chef de l'Etat a voulu être directement et personnellement à la manoeuvre pour gérer la crise : Laurent Fabius s'était d'abord exprimé pour donner les premières informations sur le drame, mais François Hollande a ensuite repris la main, en venant parler lui-même devant les caméras à l'issue des deux réunions de crise, qui se sont tenues jeudi puis ce vendredi matin.

Apparu affecté

Le chef de l’Etat a pris la parole de manière brève et très solennelle, afin de montrer sa volonté de tenir lui-même les Français au courant de l'évolution de la situation. Il a dressé vendredi matin un premier bilan, confirmant que l'épave avait été localisée et qu'aucun des passagers n'avait survécu. Il y avait 118 personnes à bord, de 14 nationalités différentes ; 54 étaient françaises, soit près de la moitié des passagers.

François Hollande, qui est apparu affecté, a naturellement fait de part de son émotion. Il a adressé un message de solidarité aux familles et s'est engagé à être à leurs côtés. Il a d'ailleurs annoncé que les familles des victimes seraient reçues dès samedi au Quai d'Orsay, où une cellule de crise a été mise en place. Le chef de l'Etat pourrait les rencontrer lui-même.

Aucune hypothèse écartée

Le président de la République a aussi abordé l'enquête sur la catastrophe, évoquant les hypothèses qui pourraient expliquer le crash. Il a mentionné les conditions climatiques, qui étaient très mauvaises, mais a aussi affirmé qu'aucune conclusion ne pouvait être tirée pour le moment et qu'aucune hypothèse n'était donc écartée. Il n'a pas parlé explicitement d'un attentat, mais cette piste fait toujours partie des possibilités.

Les militaires français, qui sont déjà sur place, ont récupéré l'une des boîtes noires de l'avion. Elle est en cours de transfert vers Gao, où elle devrait pouvoir être examinée rapidement et ainsi donner plus d’indications sur les causes de la catastrophe.

Entretiens avec les présidents malien et burkinabè

Pendant ce temps, François Hollande va continuer à suivre l'évolution de la situation de très près. Il est tenu informé heure par heure. Le chef de l’Etat doit s'entretenir avec les présidents malien et burkinabè dans la journée, et va rester à l'Elysée tout le week-end. Il a d'ores et déjà programmé une nouvelle réunion de crise, samedi matin. D'ici-là, d'autres informations seront certainement disponibles. Le président de la République, mais également Manuel Valls, Laurent Fabius, Frédéric Cuvillier et Fleur Pellerin, qui est partie à Ouagadougou, tous sont mobilisés, et le font savoir.

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