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France

France: démantèlement d’une cellule jihadiste présumée à Albi

Trois personnes soupçonnées d'appartenir à une cellule jihadiste ont été interpellées ce mardi 22 juillet au matin à Albi, dans le sud-ouest de la France. Il s’agit de deux hommes et d’une femme qui feraient partie de la mouvance jihadiste toulousaine, celle de Mohamed Merah. Deux d'entres eux sont revenus de Syrie il y a quelques mois, ils sont suspectés de préparer des actions violentes.

Un policier sur le balcon de l’appartement qu’occupait Mohamed Merah à Toulouse.
Un policier sur le balcon de l’appartement qu’occupait Mohamed Merah à Toulouse. REUTERS/Jean-Paul Pelissier
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Aux alentours de 6 heures du matin ce mardi 22 juillet, les trois suspects sont arrêtés dans un quartier du nord d’Albi. Le dispositif prévu par la DGSI, la Direction générale de la sécurité intérieure, assistée de l'unité d'élite du RAID, est impressionnant. « J'ai rarement vu autant de policiers », confie un commerçant témoin de la scène.

L'arrestation de ces deux hommes et de cette femme intervient dans le cadre d'une commission rogatoire ouverte en septembre dernier par un juge antiterroriste parisien. Ils sont suspectés de préparation d'actes terroristes.

Selon les premiers éléments de l’enquête, deux des trois suspects sont rentrés il y a quelques semaines d'un séjour de trois mois en Syrie. L'un d'eux est également soupçonné de recruter des candidats pour les envoyer se former au jihad.

Les suspects feraient partie de la même cellule. Leur zone d'influence irait d'Albi à Toulouse, deux villes distantes de 75 kilomètres. Selon la police, cette mouvance du sud-ouest de la France, à laquelle appartenait le tueur au scooter Mohamed Merah, préparait des actions violentes.

Bernard Cazeneuve, le ministre de l'Intérieur, a rappelé sa détermination à éviter les départs et à démanteler les filières de départ vers la Syrie.

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