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Santé / sport

Selon l'OMS, les adolescents ne font pas assez de sport

D'après l'agence des Nations unies pour la santé, plus de 80% des enfants scolarisés entre 11 et 17 ans ne font pas une heure d'activité physique chaque jour au moins. C'est pourtant le minimum recommandé par les spécialistes.

En matière d'efforts physiques quotidiens chez les ados, la France récolte le bonnet d’âne des pays occidentaux avec l'Australie et l'Italie.
En matière d'efforts physiques quotidiens chez les ados, la France récolte le bonnet d’âne des pays occidentaux avec l'Australie et l'Italie. NICOLAS TUCAT / AFP
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Avec notre correspondant à Genève,  Jérémie Lanche

Nos adolescents deviennent-ils fainéants ? À en croire une étude de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), la réponse est oui. Et la France est particulièrement à la traîne, bien plus que les États-Unis. Avec 87% des ados en dessous de l'heure d'exercices physiques par jour, le pays récolte le bonnet d’âne des pays occidentaux avec l'Australie et l'Italie. La France fait moins bien que le Pakistan ou le Kenya.

Cela ne surprend qu'à moitié la docteure Regina Guthold, à l'origine de l'étude de l'OMS. Dans le système scolaire français, les matières telles que « les maths, le français, les langues » ont plus d'importance que l'activité physique. « En France, je sais que les enfants vont à l'école du matin jusqu'au soir. Ils viennent à la maison, ils ont des devoirs à faire. Comment ces enfants peuvent-ils faire une heure d'activités physiques par jour si toute la journée est pleine avec les activités scolaires ? »

Dans le top des pays où les jeunes se bougent le plus, il y notamment le Bangladesh, l'Irlande et les États-Unis - où le sport est mieux intégré au cursus scolaire. L'étude voit aussi un fossé se creuser entre les garçons et les filles, encore moins nombreuses à pratiquer un activité physique. Deux raisons principales, selon l'OMS : l'idée encore largement répandue que le sport est réservé aux garçons, et le sentiment d'insécurité que peuvent ressentir les jeunes femmes dans l'espace public.

Pour aller plus loin : le rapport de l'OMS

► Écouter sur RFI : La bigorexie, l'addiction au sport

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