Le militant altermondialiste Vincenzo Vecchi remis en liberté par la France
La justice française a constaté vendredi « l'irrégularité » du mandat d'arrêt européen concernant la condamnation pour les événements de Gênes en 2001 de l'Italien Vincenzo Vecchi, réclamé par Rome.
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Vincenzo Vecchi, 46 ans aujourd’hui, avait été arrêté le 8 août dernier dans le Morbihan, dans l’ouest de la France, en vertu de deux mandats européens. L’activiste italien vivait là dans la clandestinité depuis plusieurs années. Ou plutôt Vincent Papale – c’est le nom qui figurait sur un document découvert sur lui lors de son interpellation.
En 2007 et 2009, en Italie, Vincenzo Vecchi avait été condamné respectivement à quatre et douze ans et demi de prison pour des violences commises lors d’une manifestation anti-G8 à Gênes en 2001 et lors d’un rassemblement contre l’extrême droite à Milan en 2006.
Vices
Depuis son arrestation, il contestait sa remise à la justice italienne. Lors d’une audience le 24 octobre, ses avocats avaient affirmé que de nombreux vices de procédure entouraient le dossier. La cour d'appel de Rennes avait indiqué que la peine concernant Milan avait été « entièrement purgée », confirmant ainsi les arguments de sa défense qui avait mis en cause le mandat d'arrêt concernant cette condamnation.
La cour d’appel de Rennes semble s'être alignée sur cette position puisque, ce vendredi, constatant l’irrégularité » de ce mandat d’arrêt européen, elle a ordonné la remise en liberté de l'Italien. Une décision saluée par des applaudissements de ses soutiens, a rapporté un journaliste de l’Agence France-Presse.
(avec AFP)
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