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Royaume-Uni / Brexit

Brexit: Jeremy Corbyn se pose en ultime recours

Le chef du parti travailliste britannique s’est proposé pour prendre la tête d’un gouvernement intérimaire si la situation le permettait. Un groupe de députés s’organisent pour empêcher un Brexit sans accord et tentent ainsi de destituer le gouvernement de Boris Johnson, si celui-ci venait à forcer un divorce dur. La Constitution du Royaume-Uni veut qu’en cas de destitution un nouveau gouvernement par intérim soit nommé.

Le chef du parti travailliste britannique Jeremy Corbyn propose de prendre la tête d'un gouvernement intérimaire pour empêcher un Brexit sans accord le 31 octobre 2019.
Le chef du parti travailliste britannique Jeremy Corbyn propose de prendre la tête d'un gouvernement intérimaire pour empêcher un Brexit sans accord le 31 octobre 2019. Oli SCARFF / AFP
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Boris Johnson a un problème d’arithmétique parlementaire. Depuis l’élection partielle où son parti conservateur a subi son premier revers électoral au profit du parti libéral-démocrate, il est devenu clair que l’étape du Parlement serait très compliquée pour le gouvernement. Les Tories ne possèdent qu’une majorité technique d’un seul siège, ce qui fragilise fortement le Premier ministre.

Pour tenter de bloquer un Brexit sans accord promis par le chef du gouvernement, l’opposition menée par les travaillistes s’apprête à organiser un vote de défiance dès la rentrée parlementaire. Un vote qui pourrait pousser Boris Johnson à la démission en cas d’échec. Un gouvernement intérimaire serait alors mis en place et des élections législatives seraient organisées.

Le chef des travaillistes, Jeremy Corbyn s’est alors présenté comme dernier recours pour empêcher un Brexit sans accord et pour prendre la tête de ce gouvernement d’intérim. Mais le chef des travaillistes, qui ne fait pas l’unanimité même au sein de son propre parti, n’a pas reçu l’approbation de la libérale-démocrate Jo Swinson. Cette dernière a suggéré à sa place l’ancienne vice-chancelière travailliste Harriet Harman ou encore l’ex-chancelier Ken Clarke, lequel a déclaré ne pas être contre l’idée de devenir un jour Premier ministre par intérim.

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