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Immigration

Méditerranée: toujours pas de solution pour les 121 migrants de l’Open Arms

Le navire de l’ONG Proactiva Open Arms attend depuis presque une semaine de savoir où il pourra accoster. Malte lui a refusé formellement l’accueil hier mercredi, même chose pour l’Italie et le ministre de l’Intérieur Matteo Salvini a renchéri en menaçant de confisquer le bateau s’il approche.

Le navire de l'ONG Proactiva Open Arms est toujours en recherche d'un port pour débarquer les 121 migrants secourus
Le navire de l'ONG Proactiva Open Arms est toujours en recherche d'un port pour débarquer les 121 migrants secourus REUTERS/Juan Medina/File Photo
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Après le cas du Gregoretti, navire des garde-côtes italiens, et celui de l’Alan Kurdi de l’ONG Sea Eye, c’est la troisième fois en 15 jours qu’un navire se trouve en quête de ports pour débarquer des migrants. Les décisions sont prises au cas par cas et après des jours de négociations pour trouver une solution.

Pour Keani Vonge, chargée de campagne d’Amnesty International sur les migrants et réfugiés, l’urgence pour l’Open Arms « est de pouvoir débarquer ces personnes et que la France puisse aussi se proposer d’accueillir les personnes qui sont à bord de l’Open Arms et contribuer à ce qu’un accord similaire à celui qui avait été trouvé pour l’Alan Kurdi puisse aussi être conclu entre plusieurs États européens. »

Trouver une solution pérenne

Pendant ce temps, de nombreuses embarcations surchargées par les passeurs continuent à prendre la mer et à risquer le naufrage.

Un début d’accord de répartition des migrants entre pays volontaires a vu le jour à Paris récemment, mais les blocages continuent. « Le problème c’est que les États européens continuent à traiter chaque nouvelle arrivée de bateaux sur le mode de l’exception, explique Keani Vonge. Ils ne se sont toujours pas mis d’accord sur un mécanisme commun, prévisible, pour permettre de débarquer et d’accueillir les personnes secourues en mer. »

►À lire aussi : Dans la peau d’un migrant en réalité virtuelle avec « Quand je suis parti… »

Déterminés à quitter l'enfer libyen, les migrants embarquent sur des bateaux surpeuplés et souvent en mauvais état. Depuis le début de l’année, il y a déjà eu plus de 840 morts en Méditerranée d’après l’Organisation internationale sur l’Immigration :« Quand on écoute aussi les acteurs en mer Méditerranée en ce moment, ils nous disent également qu’il y a sans doute plein de bateaux dont on n’a pas connaissance et que beaucoup de personnes meurent en Méditerranée sans qu’on le sache » conclut Keani Vonge.

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