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Migrants

Méditerranée: deux navires avec 164 migrants à bord à la recherche d'un port

Le navire humanitaire Open Arms a secouru dans la nuit de jeudi à vendredi 2 août 69 migrants au large de la Libye, après en avoir secouru quelques heures auparavant 55 autres. De son côté, l'Alan Kurdi, a secouru 40 migrants mercredi. Les deux navires sont à la recherche d’un port pour débarquer.

Photo prise le 31 juillet 2019 à bord du navire humanitaire «Alan Kurdi» de l'ONG allemande Sea-Eye, qui a secouru 40 personnes en Méditerranée. L'«Alan Kurdi, qui est resté le 1er août au large de l'île italienne de Lampedusa, est reparti vers Malte.
Photo prise le 31 juillet 2019 à bord du navire humanitaire «Alan Kurdi» de l'ONG allemande Sea-Eye, qui a secouru 40 personnes en Méditerranée. L'«Alan Kurdi, qui est resté le 1er août au large de l'île italienne de Lampedusa, est reparti vers Malte. PAVEL VITKO / AFP
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Alors quel’Ocean Viking, le nouveau navire de SOS Méditerranée et Médecins sans frontières (MSF), s’apprête à appareiller pour la zone des secours au large de la Libye, l’Alan Kurdi de l’ONG allemande Sea-Eye et l’Open Arms de l’ONG espagnole Proactiva Open Arms sont passés à l’action coup sur coup.

L’ONG espagnole Proactiva Open Arms a annoncé vendredi 2 août avoir repéré en pleine nuit un canot en difficulté. À bord : 69 personnes portant « de terribles signes de violence », dont deux enfants et « une femme enceinte de neuf mois avec des contractions ».

Il y avait déjà sur l’Open Arms deux bébés et une quinzaine de femmes, qui faisaient partie d’un groupe de 55 personnes retrouvées jeudi 1er août à la dérive sur une barque qui prenait l’eau et menaçait de chavirer. Avec désormais 124 personnes entassées à l’ombre de bâches tendues sur le pont, l’Open Arms a mis le cap au nord, mais sa destination n’était pas encore claire.

40 migrants sauvés par l’Alan Kurdi

L’Alan Kurdi avait secouru quelques jours avant 40 migrants originaires d’Afrique de l’Ouest, dont une femme enceinte de six mois, trois jeunes enfants, un homme blessé par balle et deux survivants du sanglant bombardement du centre de détention de Tajoura début juillet près de Tripoli.

Quelques jours plus tôt, Sea-Watch, une autre ONG allemande, avait pour sa part choisi de braver l’interdit et de débarquer de force ses migrants à Lampedusa. Si la justice a invalidé l’arrestation de sa capitaine Carola Rackete, le navire est depuis sous séquestre.

►À lire aussi : La capitaine Carola Rackete, héroïne pour les uns, «emmerdeuse» pour les autres

Interdis de pénétrer en eaux italiennes

Le ministre italien de l’Intérieur, Matteo Salvini, a signé un arrêté interdisant à L’Open Arms et l’Alan Kurdi, navire de l’ONG Sea-Eye de pénétrer dans les eaux territoriales italiennes, comme pour l’Alan Kurdi, navire de l’ONG allemande Sea-Eye bloqué depuis jeudi au large de l’île de Lampedusa avec 40 migrants secourus mercredi.

Si les navires des ONG « entrent dans les eaux territoriales italiennes, nous les saisirons un par un. On verra bien qui se fatiguera en premier », a prévenu jeudi Matteo Salvini, le ministre italien de l’Intérieur.

L'Alan Kurdi est resté jeudi au large de l'île de Lampedusa, avant de repartir vendredi 2 août en direction de Malte.

(Avec AFP)

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