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Union européenne

UE-présidence de la Commission: un choix difficile pour les pays membres

Réunis en sommet ce jeudi 20 juin à Bruxelles, les dirigeants de l'Union européenne tentent de s'entendre notamment sur le nom d'une personnalité acceptable par le Parlement européen pour la présidence de la Commission. Pour le moment, aucun des prétendants en lice ne fait consensus.

De gauche à droite: Emmanuel Macron, Donald Tusk et Angela Merkel, le 20 juin 2019 à Bruxelles.
De gauche à droite: Emmanuel Macron, Donald Tusk et Angela Merkel, le 20 juin 2019 à Bruxelles. Kenzo Tribouillard/Pool via REUTERS
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Avec notre envoyée spéciale à Bruxelles, Juliette Gheerbrant

Le président français Emmanuel Macron est arrivé au Conseil ce jeudi 20 juin au matin dès 10h30 sans faire de déclaration. Il a tout d’abord rencontré Pedro Sanchez et Antonio Costa, les chefs de gouvernement espagnol et portugais, puis les dirigeants des pays du Benelux, Charles Michel, Mark Rutte et Xavier Bettel. Mais tout devait sans doute se jouer lors de son tête-à-tête avec Angela Merkel, un rendez-vous auquel s'est joint par la suite l’actuel président du Conseil, Donald Tusk.

Pourtant, plus le temps passe et plus les chances de connaître le nom du futur président de la Commission s’éloignent. Donald Tusk qui a donc vu Emmanuel Macron et Angela Merkel en début d’après-midi a déclaré : « Hier j’étais prudemment optimiste aujourd’hui je suis plus prudent qu’optimiste ». Dans l’entourage du président français, on confirme qu’il n’y aura probablement pas d’accord ce jeudi soir.

Une chose en revanche est plus claire ce soir, c’est que la candidature de Manfred Weber n’a plus aucune chance. Les chefs des groupes parlementaires socialiste et démocrate et centriste de Renew Europe ont fait savoir au conservateur bavarois qu’il n’obtiendrait pas la majorité des voix des députés de l’hémicycle européen, qui doit ratifier par son vote la proposition du Conseil. La chancelière allemande et le groupe conservateur PPE continuent pour l’instant à soutenir Manfred Weber, mais cela pourrait changer dans la soirée.

Les ambitions sont réduites en tout cas, et l’objectif de l’Élysée est ce soir d’arriver à réduire le champ des discussions en se mettant d’accord sur des principes, une méthode pour avancer, si l’on veut. Paris ne voulait pas d'un sommet pour rien, mais le principe d'un nouveau Conseil européen fin juin est déjà acté.

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