Accéder au contenu principal
Autriche / Sebastian Kurz

Autriche: Kurz nomme des nouveaux ministres au profil «technique»

En Autriche, le nouveau gouvernement a été intronisé ce mercredi 22 mai, en début d’après-midi. La plupart des ministres d’extrême droite ont été remplacés par des experts. Le FPÖ, le parti d’extrême droite qui était au pouvoir depuis fin 2017 aux côtés des conservateurs, a quitté le gouvernement avec fracas en début de semaine. Le chancelier conservateur Sebastian Kurz a appelé à des élections législatives anticipées qui devraient se tenir en septembre prochain. Il veut donc avec ce nouveau gouvernement assurer l’intérim d’ici là, mais l’opposition pourrait bien renverser le chancelier.

Le chancelier autrichien Sebastian Kurz fait une déclaration après la prestation de serment des nouveaux ministres à Vienne, le 22 mai 2019.
Le chancelier autrichien Sebastian Kurz fait une déclaration après la prestation de serment des nouveaux ministres à Vienne, le 22 mai 2019. REUTERS/Lisi Niesner
Publicité

Avec notre correspondant à Vienne,  Isaure Hiace

Quatre experts ont été nommés pour remplacer les ministres d’extrême droite démissionnaires. Des profils de techniciens : c’est par exemple un ancien président de la Cour suprême qui reprend le ministère de l’Intérieur. Seule Karin Kneissl, ministre nommée par le FPÖ en 2017, mais pas membre du parti, reste à son poste aux Affaires étrangères.

Avec ce gouvernement d’intérim, le chancelier Sebastian Kurz veut envoyer un message clair : l’Autriche a besoin de stabilité.

« La mission d'un gouvernement de transition est différente : il ne s’agit pas de réformer, mais de diriger les ministères de manière stable. Mon but en tant que chancelier est de tout faire dans cette phase de transition, pour garantir la stabilité en Autriche. »

Mais le chancelier le sait, une motion de censure a été déposée contre lui. Le FPÖ et les sociaux-démocrates n’ont pas exclu de la voter, ce qui pourrait le forcer à partir.

« Je suis évidemment en discussion avec les chefs des autres partis. Je pense donc que j'assume mes responsabilités. Cette décision revient au Parlement, pas à moi », a-t-il déclaré.

La motion de censure sera examinée lundi prochain, au lendemain des élections européennes.

À lire aussi : Autriche: la coalition au pouvoir implose, des législatives anticipées annoncées

NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail

Suivez toute l'actualité internationale en téléchargeant l'application RFI

Partager :
Page non trouvée

Le contenu auquel vous tentez d'accéder n'existe pas ou n'est plus disponible.