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Italie

Réunion des droites extrêmes à Milan: la démission de Strache change la donne

La démission du vice-chancelier autrichien ce samedi midi est un coup dur pour tous les nationalistes de l'Union européenne, à la veille des élections du week-end prochain. Un coup d'autant plus dur qu'il intervient le jour où 12 partis d’extrême droite ont rendez-vous à Milan pour un grand meeting autour de Matteo Salvini et de Marine Le Pen.

Marine Le Pen, en conférence de presse à Milan, a été interrogée sur la démission du vice-chancelier autrichien Strache, le 18 mai 2019.
Marine Le Pen, en conférence de presse à Milan, a été interrogée sur la démission du vice-chancelier autrichien Strache, le 18 mai 2019. REUTERS/Alessandro Garofalo
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Avec notre envoyée spéciale à Milan,  Anne Soetmondt

Pour la Ligue de Matteo Salvini, qui organise le meeting de ce samedi après-midi, mais aussi pour le Rassemblement national de Marine Le Pen, qui évoque depuis des semaines un moment historique, la démission du vice-chancelier autrichien pour une affaire de possible collusion du FPÖ avec des intérêts russes n’est évidemment pas une bonne nouvelle.

D’autant que les liens avec Moscou sont un facteur de divergence entre les partis représentés cet après-midi à Milan.

Interrogée sur cette affaire autrichienne ce samedi matin, Marine Le Pen a tenté de minimiser. « Quel que soit ce que l’on peut reprocher aux uns ou aux autres et quelle que soit la véracité de ces accusations, cela ne fait pas disparaître le fait qu’un quart des Autrichiens souhaitent refuser l’immigration dans leur pays. Une Autriche libre de décider de ses choix démocratiques… »

Relancée, Marine le Pen refuse toujours de commenter et préfère poser une question : « Je trouve étonnant que cette vidéo qui, semble-t-il, a deux ans d’ancienneté, sorte aujourd’hui à quelques jours de l’élection ».

Beaucoup de prudence donc de la part de Marine Le Pen qui est ici à Milan pour afficher, avec Matteo Salvini, la dynamique du camp nationaliste à huit jours du scrutin européen. Cet après-midi, une dizaine d’alliés doivent se passer la parole avec un objectif : devenir le 3e groupe parlementaire à l'issue du vote.

Un meeting en forme - aussi - de message à d’autres, a laissé entendre Marine Le Pen, évoquant notamment le Premier ministre hongrois Viktor Orban, qui ne sera pas là cet après-midi, « mais vote comme nous sur plusieurs sujets », a insisté la dirigeante de l’extrême droite française dont le parti, comme celui de Matteo Salvini, est en tête des intentions de vote.

 

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