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République tchèque

Marine Le Pen à Prague pour soutenir son allié tchèque du SPD

À un mois des élections européennes, et avec certains sondages qui donnent le Rassemblement national (RN) devant la liste Renaissance (portée par La République en marche), Marine Le Pen est venue soutenir son allié tchèque du SPD. Objectif : confirmer la dynamique electorale du camp, quitte à jouer sur des thèmes que le RN version Marine Le Pen avait un peu oubliés.

Marine Le Pen, présidente du Rassemblement national, Tomio Okamura (g), fondateur du SPD, et le leader du PVV néerlandais Geert Wilders (d), lors d'une rencontre à Prague, le 25 avril 2019.
Marine Le Pen, présidente du Rassemblement national, Tomio Okamura (g), fondateur du SPD, et le leader du PVV néerlandais Geert Wilders (d), lors d'une rencontre à Prague, le 25 avril 2019. REUTERS/David W Cerny
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Avec notre envoyée spéciale à Prague, Anne Soetemondt

À un mois des européennes, Marine Le Pen multiplie les déplacements. La présidente du Rassemblement national (RN) sait qu’à Prague, l’extrême droite prospère sur le terrain identitaire. Alors, peu importe la dédiabolisation menée en France : jeudi 25 avril, le discours du RN de Marine Le Pen sur l’Union européenne reprend des accents du Front national de Jean-Marie Le Pen.

« Pour rendre le processus de destruction nationale irréversible, [l’Union européenne] a engagé parallèlement la submersion de l’Europe par des migrations organisées », lance-t-elle, très applaudie.

Ici, l’extrême droite de Tomio Okamura est ouvertement xénophobe et islamophobe. C’est donc tout naturellement que le dirigeant du parti Liberté et démocratie directe (SPD, en tchèque) a convié, en plus de Marine Le Pen, un autre dirigeant européen d’extrême droite :le Néerlandais Geert Wilders, obsédé, lui aussi, par l’islam.

« Soyons honnêtes, l’islam est un culte médiéval, qui confisque la liberté d’autrui, dit-il. Il faut arrêter l’islam », a-t-il déclaré.

En s’affichant sur la même estrade que Tomio Okamura et Geert Wilders, Marine Le Pen opère donc une sorte de retour en arrière, soit le prix à payer pour s’afficher avec le plus d’alliés possible à un mois du scrutin européen.

► À lire aussi : Marine Le Pen rencontre Matteo Salvini à Paris

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