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Espagne / Politique

Législatives anticipées en Espagne: déjà un climat délétère

La campagne électorale pour les législatives anticipées du 28 avril 2019 vient de débuter en Espagne ce samedi 13 avril dans un climat délétère.

Le chef du gouvernement espagnol Pedro Sanchez, le 26 janvier 2019 à Madrid (image d'illustration).
Le chef du gouvernement espagnol Pedro Sanchez, le 26 janvier 2019 à Madrid (image d'illustration). REUTERS/Javier Barbancho
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Accusé par la droite de pactiser avec les indépendantistes catalans, le président du gouvernement, le socialiste Pedro Sanchez, a dû rassurer ses électeurs à trois semaines du scrutin. il a réaffirmé que, tant qu’il serait au pouvoir, il n’y aurait ni référendum, ni indépendance de la Catalogne. La question de l’indépendance divise les Catalans et elle empoisonne cette campagne législative en Espagne.

Police politique

De l’autre côté, Pablo Iglesias, le dirigeant de Podemos, le parti de gauche radical, affirme avoir été la cible d’une police politique mise en place par le parti conservateur entre 2015 et 2016 quand Mariano Rajoy était au pouvoir. Des policiers auraient alimenté des accusations de financement de Podemos par le Venezuela et l’Iran déclenchant des enquêtes judicaires classées sans suite.

Tension dès le début de la campagne

Du coup, Pablo Casado, tête de liste du parti conservateur, le Parti populaire (PP), a reconnu des pratiques peu exemplaires au ministère de l’Intérieur avant le mandat socialiste. Une subversion de la démocratie pour Pablo Iglesias. L'émergence de Vox, un parti d'extrème droite, achève de tendre le climat de cette campagne qui ne fait que débuter.

Les socialistes donnés gagnants selon une enquête

Le Parti socialiste gagnerait les élections législatives et pourrait même se passer de l'appui des séparatistes catalans pour gouverner, selon une enquête de l'institut gouvernemental de sondages publiée mardi.

 En revanche, selon les projections du Centre d'enquêtes sociologiques (CIS), une alliance des droites avec l'extrême droite, sur le modèle de celle qui gouverne l'Andalousie depuis janvier, n'obtiendrait pas, même dans le meilleur des cas, la majorité de 176 députés sur 350 nécessaire pour gouverner.

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