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Brexit

Brexit: les réunions s’enchaînent à Westminster

La Première ministre Theresa May est forcée de reconnaître que l'impasse au Parlement britannique pour faire adopter son accord de divorce s'est muée en crise. Elle va écrire à Donald Tusk, le président du Conseil européen, au sujet d'une extension de l'article 50 qui fixe au 29 mars la sortie de l'UE, le changement de la date du Brexit devra être approuvé par les deux chambres du Parlement.

Les drapeaux britannique et européen flottent devant le palais de Westminster.
Les drapeaux britannique et européen flottent devant le palais de Westminster. REUTERS/Tom Jacobs
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Avec notre envoyée spéciale à Londres, Béatrice Leveillé

Pendant que Theresa May rédige sa lettre à Donald Tusk, toutes portes fermées, protégée par des policiers à l’abri des caméras et des questions des journalistes, les réunions s’enchaînent à Westminster pour tenter de trouver une issue à la crise.

Une crise politique que la cheffe du gouvernement avait prédite, dit son porte-parole, si les députés n’approuvaient pas son accord lors du second vote. Pour l’instant le troisième vote n’est plus à l’ordre du jour, ce qui entraîne cette demande de report de la date de sortie de l’Union européenne. Elle devait avoir lieu dans dix jours précisément et pourrait être repoussée au mois de juin si les 27 l’acceptent.

Les rumeurs vont bon train et ce changement de date pourrait être une modification suffisante de l’accord, ce qui autoriserait un troisième vote dans la foulée, ou encore les députés pourraient à la majorité décider de voter.

En attendant les brexiters se sentent trahis par un Parlement qui, disent-ils, tente par tous les moyens d’éviter le Brexit. Ils ne cachent  pas leur colère et les discussions entre pro-brexit et anti-brexit sont vives devant le Parlement britannique.


Reportage devant le Parlement britannique

Les brexiters se sentent trahis par le Parlement. Ils ne cachent  pas leur colère et les discussions avec les anti-brexit s’enflamment vite.

La crise politique dans laquelle s’enfonce le Royaume-Uni rebat les cartes, un militant pro-brexit comme Richard, déçu par Theresa May, rappelle sur un grand panneau que les travaillistes ont voté majoritairement en faveur du Brexit et il compte maintenant sur Jeremy Corbyn, le chef de l’opposition et leader du parti travailliste pour défendre ses idées. « Jeremy Corbyn a passé toute sa carrière à faire campagne contre l’Union européenne. Pour pouvoir diriger son parti, il a adopté une ligne plus pro-européenne mais au fond de son cœur, il veut partir, c’est certain. »

Louise, qui bat le pavé devant le Parlement depuis des semaines pour contrer le Brexit, est ulcérée par le jusqu’au-boutisme de Theresa May : « C’est humiliant de remettre son accord trois fois devant le Parlement et pousser les députés à l’adopter, c’est scandaleux et anti démocratique. »   

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