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Migrants en Méditerranée: moins de morts, mais les traversées continuent

Le nombre de migrants morts en mer a diminué d’un tiers en 2018, mais 2 262 personnes ont encore perdu la vie en traversant la Méditerranée selon le HCR (3 139 en 2017). Et en ce début d'année, les départs continuent, notamment à destination de l’Espagne, qui est devenue la première destination des embarcations.

Des membres de l'ONG Proactiva Open Arms débarquent une migrante au port de Palma de Majorque, le 21 juillet 2018.
Des membres de l'ONG Proactiva Open Arms débarquent une migrante au port de Palma de Majorque, le 21 juillet 2018. REUTERS/Juan Medina
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En deux jours les garde-côtes espagnols ont enchaîné les interventions et porté secours à déjà 401 personnes au large des côtes andalouses. Et le 28 décembre, c'est aussi en Andalousie que 300 migrants, secourus cette fois au large de la Libye, accostaient à bord du navire humanitaire Proactiva Open Arms.

Avec plus de 57 000 entrées en 2018, l’Espagne est devenue le premier pays européen d’arrivée par la mer. Et avec l’augmentation des traversées sur cette route migratoire, le nombre de morts a triplé en un an. Début novembre, le pire naufrage de la décennie faisait 13 morts et 18 disparus.

Les départs continuent depuis la Libye

Malgré la fermeture des ports italiens par le gouvernement national-populiste, et les accords conclus avec la Libye, les départs continuent aussi depuis les côtes libyennes. Mercredi 2 janvier, deux navires humanitaires, le Sea-eye et le Sea-watch 3, ont été autorisés à accoster à Malte. Ils avaient secourus les 22 et 29 décembre, 49 migrants, au large de la Libye donc, et ils attendaient l'autorisation d'accoster.

Malte a, comme l'Italie, fermé ses ports aux ONG, et dit avoir agi exceptionnellement, en raison de la détérioration des conditions de vie à bord. De leur côté, les garde-côtes de La Valette ont annoncé avoir porté directement secours à près de 250 migrants,dimanche et lundi derniers.

L'Allemagne et les Pays-bas, dont le Sea Eye et le Sea Watch 3 battent respectivement pavillon, se sont dit prêts à accueillir une partie des 49 rescapés, si un autre pays en faisait autant. Des décisions d'accueil qui restent prises au cas par cas et dans l'urgence, en l'absence d'accord entre pays européens.

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