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Hausse du nombre de victimes des mines antipersonnel dans le monde

Le nombre de personnes touchées par les explosions de mines est encore au plus haut en 2017 avec un total de 7 239 victimes, dont 2 793 tués, selon les conclusions du rapport 2018 de l'Observatoire des mines. Plus de 20 ans après la signature du Traité d'Ottawa qui interdit les mines antipersonnel, le chemin est encore long. On assiste même à un dangereux retour en arrière.

Détonateurs, fils, vis, mines antipersonnel, abandonnés par la milice shebab à Baidoa au Nigeria (illustration).
Détonateurs, fils, vis, mines antipersonnel, abandonnés par la milice shebab à Baidoa au Nigeria (illustration). RFI/Stéphanie Braquehais
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Avec notre correspondant à GenèveJérémie Lanche

Les raisons de se réjouir sont minces. Certes, 2017 a vu les contributions financières au déminage augmenter pour atteindre les 772 millions de dollars. Mais seulement 2% de cette somme va aux victimes. Des civils dans l'écrasante majorité des cas, et très souvent des enfants.

La tendance se confirme : après 15 années de baisse, le nombre de victimes repart à la hausse. Notamment en Afghanistan, de loin le plus atteint avec 2 300 personnes touchées en 2017. Juste derrière, la Syrie, qui n'a pas signé le traité sur l'interdiction des mines. L'Ukraine, l'Irak, le Pakistan, le Nigeria, tous font partie de la soixantaine d’États encore contaminés par les restes d'engins explosifs.

Inquiétude également au Yémen. L'ONU affirme que les rebelles houthis ont eu un recours massif aux mines contre la coalition menée par l'Arabie saoudite. Comme le groupe État islamique dans les territoires qu'il a perdus. Mais les États ne sont pas en reste. La Birmanie est par exemple accusée d'avoir posé des mines sur des chemins empruntés par la minorité Rohingya.

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