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Allemagne

Angela Merkel à Chemnitz, trois mois après des violences racistes

Angela Merkel s'est rendue à Chemnitz, trois mois après des violences racistes dans cette ville d'ex-Allemagne de l'Est, où, pressée par des habitants, elle a dû défendre sa politique d'accueil des migrants en 2015.

«Merkel doit partir» peut-on lire sur une pancarte brandie par des opposants à la chancelière allemande, à Chemnitz, le 16 novembre.
«Merkel doit partir» peut-on lire sur une pancarte brandie par des opposants à la chancelière allemande, à Chemnitz, le 16 novembre. REUTERS/Matthias Rietschel
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Avec notre envoyé spécial à ChemnitzPascal Thibaut

« Madame la chancelière, quand allez-vous démissionner ? » demande cet habitant de Chemnitz à Angela Merkel. Le sexagénaire affirme avoir voté pendant des années pour le parti chrétien-démocrate jusqu’à l’année dernière. Comme d’autres intervenants de la discussion, c’est la politique migratoire de la chancelière qu’il critique, le « chaos » comme le dit une autre participante, créé après l’arrivée massive de réfugiés en 2015.

Criminalité des nouveaux arrivants, peur de l’islam mais aussi les manifestations à Chemnitz fin août/début septembre, toutes ces questions ont joué un rôle majeur durant la rencontre de deux heures entre Angela Merkel et les lecteurs du quotidien régional Freie Presse.

La chancelière a à nouveau justifié sa décision humanitaire il y a trois ans et expliqué tout ce qui a été fait depuis pour réduire l’immigration, en mettant en avant les tenants et les aboutissants de la politique internationale. Evoquant les manifestations xénophobes des dernières semaines, la chancelière a réitéré sa condamnation : « Je crois que cela ne justifie en rien de se livrer à des actes répréhensibles. »

Ces arguments rationnels auront-ils convaincu des citoyens inquiets ? Les quelques centaines de manifestants à l’extérieur présents à l’appel d’un mouvement populiste ne l’ont certainement pas été.

Mais des personnes présentes ont aussi salué l’action de la chancelière et souligné la nécessité d’agir contre la xénophobie, craignant pour l’image de leur ville qui a souffert ces dernières semaines.

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