Les questions migratoires au coeur du 3e sommet euro-arabe à Athènes
La Grèce se veut pilier de la stabilité et de la sécurité dans la région. C'est ce qu'a déclaré le Premier ministre grec Alexis Tsipras en ouverture du sommet Union européenne-Monde arabe à Athènes. Pour cette troisième édition, des représentants d'une trentaine de pays ont été conviés dans la capitale grecque. Au coeur de cette première journée, les questions migratoires.
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De notre correspondante à Athènes, Charlotte Stievenard
En début de discours, le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, s'est félicité de l'augmentation constante du nombre de participants à ce sommet Union européenne-Monde arabe, dont c'est la troisième édition cette année : « Il y a trois ans, à cette époque de l'année, nous n'avions pas encore pris conscience à quel point le dialogue euro-arabe serait important pour la région et pour l'Union européenne en particulier. Nous ne savions pas l'étendue de la crise des réfugiés ni les défis majeurs en termes de sécurité auxquels nous ferions face avec la déstabilisation continue de la Libye, la détérioration de la situation en Afrique de l'Ouest, l'escalade de la guerre en Syrie ou le retour des combattants étrangers.
Le commissaire européen aux migrations, Dimitris Avramopoulos était lui aussi présent. Il rappelé l'importance de ces questions dans la région, mais aussi dans le monde entier : « Il est important de savoir qu'à l'heure actuelle, 70 millions de personnes sont réfugiées et 250 millions sont immigrés, en d'autres termes, 10 % de la population mondiale. Cette mobilité a des impacts humains, sociaux et économiques ».
Le sommet se poursuivra sur deux jours avec la présence notamment de pays clefs de la crise migratoire, comme la Libye, l'Égypte ou encore l'Iraq, particulièrement concernés par les migrations
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