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Russie

Moscou: un projet de loi anti-«fake news» inquiète les ONG

Un projet de loi suscite l’inquiétude en Russie parmi les organisations de défense des droits de l’homme. Adopté en deuxième lecture par la Douma, la chambre basse du Parlement, il prévoit de lutter contre la diffusion de fausses informations. Les particuliers ou les médias condamnés pourraient se voir infliger jusqu’à un an de prison.

Des parlementaires russes en session plenière à la Douma, le parlement de Russie.
Des parlementaires russes en session plenière à la Douma, le parlement de Russie. Fotobank.wikimedia.orgER
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Avec notre correspondant à Moscou, Daniel Vallot

En Russie, la loi sur la diffusion de fausses informations devra passer encore plusieurs étapes avant d’être adoptée puis promulguée par le président Vladimir Poutine. En l’état, elle suscite déjà l’inquiétude auprès des ONG de défense des droits de l’homme.

Selon le projet adopté ce 18 septembre en deuxième lecture par les députés russes, la diffusion d’une fausse information ne serait pas passible de poursuites judiciaires contrairement au refus de la démentir ou de la supprimer. La justice pourrait alors infliger une amende de plusieurs centaines d’euros ou décider d’une peine d’un an de prison.

L’ONG Agora estime que cette nouvelle législation, si elle est adoptée, constituera « une nouvelle offensive contre la liberté d’expression en Russie ». La loi russe contre l’extrémisme permet déjà aux autorités de poursuivre des internautes pour avoir partagé du contenu sur les réseaux sociaux. Selon l’ONG, de plus en plus d’internautes sont condamnés en Russie, ce qui restreint chaque jour davantage la liberté d’expression sur le net.

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