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Grèce

Grèce : Alexis Tsipras annonce une nouvelle ère pour son pays

Pour les Grecs, ce mardi 21 août 2018 marque la première journée sans mémorandum. Après huit ans de crise, la Grèce est sortie des plans d'aide. Dans un discours bref et symbolique, donné à Ithaque, le Premier ministre Alexis Tsipras a appelé son peuple à la prudence et à la responsabilité.

Alexis Tsipras, s'adressant à la nation depuis Ithaque, le mardi 21 août 2018.
Alexis Tsipras, s'adressant à la nation depuis Ithaque, le mardi 21 août 2018. Andrea Bonetti/Greek Prime Minister's Press Office/Handout via R
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Avec notre correspondante à Athènes,  Charlotte Stiévenard

Alexis Tsipras s'est exprimé à la télévision publique grecque avec en arrière-plan, le port d'Ithaque, une île de la mer Ionienne à l'ouest de la Grèce continentale. Dans un discours de quelques minutes inspiré du voyage d'Ulysse, le Premier ministre grec a rappelé l'effet de la crise et des mémorandums sur le pays.

« Nous avons perdu 25% de notre richesse nationale. Trois personnes sur cinq se sont retrouvées au chômage, tout comme la moitié des jeunes. Soixante-cinq milliards d'euros de mesures d'austérité ont été mises en place. La violence et la répression font désormais partie de de notre quotidien », a déclaré le chef du gouvernement.

Un appel à la poursuite des efforts

Alors que de nombreux Grecs reprochent justement à Alexis Tsipras d'avoir signé un troisième mémorandum peu après son élection en 2015 malgré ses promesses de campagne, l'intéressé a répondu par une métaphore parlant de nombreuses vagues sur son chemin. Après avoir critiqué l'opposition, il a appelé les Grecs à poursuivre leurs efforts.

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« Par notre lutte et nos sacrifices, nous avons abouti à la fin de ces mémorandums. A partir d'aujourd'hui, nous entrons avec vision et détermination dans une nouvelle ère pour notre patrie, avec prudence et responsabilité, pour ne pas retourner à la Grèce des déficits et de la faillite », a-t-il poursuivi.

Un discours qui s'adressait à la fois à ses électeurs, mais aussi aux créanciers du pays, qui devraient continuer à maintenir le pays sous une surveillance renforcée, malgré la fin officielle des plans d'aide.

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