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Sida

Conférence internationale sur le sida: le VIH reste tenace en Russie

Toute la semaine a lieu à Amsterdam la 22e conférence internationale contre le sida. Un rendez-vous incontournable pour tous les acteurs de la lutte contre l'épidémie, qu'ils soient chercheurs, politiciens ou de la société civile. Une conférence qui a lieu alors que l'épidémie repart en Europe de l'est et en Asie centrale : en Russie notamment, une des seules régions du monde où le nombre de contaminations augmente.

Des résultats scientifiques ont été présentés lors de la conférence internationale sur le sida à Amsterdam, le mardi 24 juillet.
Des résultats scientifiques ont été présentés lors de la conférence internationale sur le sida à Amsterdam, le mardi 24 juillet. REUTERS/Yves Herman
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Avec notre envoyé spécial à AmsterdamSimon Rozé

Plus 35% de nouvelles contaminations depuis 2010,  environ 1 million de malades : la Russie est l'un des plus mauvais élèves dans la lutte contre le sida. « C'est une épidémie qui continue de progresser de 10% par an. Il y a plusieurs raisons à cela. C'est une société qui est, en ce moment, très repliée sur elle-même. Une société conservatrice qui prône des valeurs morales », estime Michel Kazatchkine, conseiller spécial des Nations unies pour le sida en Europe de l'est et en Asie centrale.

Parmi ces valeurs, la criminalisation, l'une des plus dures au monde, de ce qu'on appelle les populations-clés : travailleurs du sexes, homosexuels, usagers de drogue, qui les sort totalement du système de soin. Conséquence : elles constituent le principal foyer de l'épidémie en Russie. Un quart des usagers de drogues sont ainsi contaminés par le VIH.

La réticence politique importante

« La Russie est un exemple de pays qui n'a pas de programme d'accompagnement des usagers de drogue. On sait pourtant que ces programmes fonctionnent... mais il y a cette réticence politique, idéologique à l'idée d'accompagner ces gens. Et c'est très problématique », explique Ann Fordham, la directrice exécutive du consortium international des politiques sur la drogue.

En Suisse à l'inverse, des programmes d'accompagnement existent comme l'échange de seringues ou des salles de consommation. Seul 1% des usagers de drogues y sont contaminés.

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