L'Eurogroupe précise les conditions de sortie de la Grèce du plan d'aide
La date fatidique se rapproche pour la Grèce. Le 20 août prochain, le pays doit sortir du programme de sauvetage décidé il y a huit ans par ses partenaires européens, après la crise financière. La dette sera allégée, mais le pays restera sous surveillance étroite de la Commission européenne. Ainsi en ont convenu les Etats de la zone euro le 22 juin dernier. Ce jeudi 12 juillet, à Bruxelles, ils se sont montrés plus précis encore sur les conditions de sortie de la Grèce du plan d'aide. Le pays devra avant tout respecter ses engagements concernant les réformes.
Publié le :
Si la fin du tunnel approche, la Grèce n'a pas fini d'être sous surveillance.
Après un accord majeur le 22 juin dernier qui prévoit un nouvel allègement de sa dette, ses partenaires vont lui appliquer un « cadre de surveillance renforcée ».
Un dispositif qui prévoit des missions régulières, quatre fois par an, de responsables européens afin de superviser et contrôler la mise en oeuvre des réformes décidées ces dernières années.
Des réformes structurelles déjà annoncées, comme la hausse des taxes ou les privatisations. Des engagements restent aussi à concrétiser, comme un ambitieux plan d'économies attendu pour 2019.
Un quatrième programme de sauvetage ?
Les fonctionnaires européens devront aussi « identifier les risques à un stade précoce » pour prendre rapidement les mesures qui s'imposent, notamment surveiller la dette privée ou celui des créances douteuses des banques.
A Athènes, après huit ans de programmes d'austérité, on ne peut s'empêcher de voir dans cette surveillance un quatrième programme de sauvetage déguisé. Que nenni, réplique la Commission. L'accompagnement doit aider la Grèce à instaurer la confiance avec les marchés, les investisseurs et les entreprises.
NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail
Je m'abonne