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Grèce

Antiquités: la Grèce traînée en justice par Sotheby's

Ce serait une première dans le monde des antiquités. La maison d'enchères Sotheby's porte plainte contre un pays, la Grèce, dans le cadre d'un désaccord sur l'origine d'une statuette antique de cheval. Athènes estime qu'elle aurait été acquise de façon illégale. La maison d'enchères et les propriétaires contestent cette version des faits.

La maison d'enchères Sotheby's à New York.
La maison d'enchères Sotheby's à New York. Jim Henderson/ Domaine publique
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Avec notre correspondante à Athènes, Charlotte Stiévenard

Tout a commencé quand le ministère grec de la Culture a envoyé une lettre à Sotheby’s début mai, quelques jours avant une vente aux enchères. La statuette antique de cheval dont la valeur est estimée entre 127 500 et 212 000  euros est alors en couverture du magazine de la maison d'enchères internationale.

Le ministère grec estime qu'il n'a aucune preuve que cet objet a quitté le territoire légalement et réclame  son retour en Grèce. La famille Barnet, propriétaire actuel de l'objet, et la maison d'enchères décident alors de porter plainte pour que la justice tranche. Une procédure pour le moins inhabituelle, puisque ce type de réclamation se règle habituellement dans le cadre de négociations.

La presse grecque en parle, car dans ce pays, le sujet est sensible. De nombreuses antiquités ont été récupérées par des trafiquants, voire d'autres nations à des époques troubles de l'histoire comme l'occupation ottomane. Depuis des années, les gouvernements successifs réclament, par exemple, le retour des marbres du Parthénon, sans succès. Ils sont toujours exposés au British Museum de Londres.

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