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Turquie

Elections anticipées en Turquie: l'Autriche refuse toute campagne sur son sol

Alors que le président turc Recep Tayyip Erdogan a convoqué mercredi des élections présidentielle et législatives anticipées pour le 24 juin, l'Autriche prévient : pas question qu’une campagne électorale se déroule sur son sol.

Le chancelier autrichien Sebastien Kurz s'oppose à la tenue d'une campagne électorale turque en Autriche.
Le chancelier autrichien Sebastien Kurz s'oppose à la tenue d'une campagne électorale turque en Autriche. REUTERS/Heinz-Peter Bader
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La ligne de Vienne est ferme. « Les événements de la campagne électorale turque sont indésirables », a déclaré le chancelier autrichien Sebastian Kurz. Pas question d'importer « l'atmosphère incendiaire » prévalant en Turquie, affirme-t-il. Un vrai changement de ton. L'année dernière, la coalition droite gauche au pouvoir s'était déchirée sur la question.

Aux Pays-Bas, qui abritent également une importante communauté turque, aucune décision n'a encore été annoncée. Mais elle ne fait guère de doute. Il y a 14 mois, les autorités néerlandaises avaient carrément empêché le chef de la diplomatie turque d'atterrir à Rotterdam où il devait tenir une réunion électorale sur la réforme constitutionnelle voulue par Recep Tayyip Erdogan. Ce qui avait provoqué la colère de ce dernier.

Mais c'est avec l'Allemagne, où les ressortissants turcs sont les plus nombreux en Europe, que les tensions ont été les plus vives. Des manifestations où des ministres turcs devaient s'exprimer avaient été annulées. Le président turc avait alors condamné des « pratiques nazies ». Si Berlin n'a pas encore pris de position officielle sur la campagne à venir, la chef de la CDU, Annegret Kramp-Karrenbauer en a donné un avant-goût. « La campagne électorale doit se dérouler en Turquie et non en Allemagne, a-t-elle estimé. Pas de conflits internes turcs dans nos villes ».

Le chef de la diplomatie turque Mevlut Cavusoglu avait pu tenir en France, à Metz, un meeting devant un millier de personnes, à l'invitation d'une association locale, afin de promouvoir auprès de la diaspora turque le vote du « oui » lors du référendum du 16 avril sur le renforcement des pouvoirs du président Recep Tayyip Erdogan. Le rassemblement avait provoqué de nombreux remous en pleine campagne présidentielle française.

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