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Royaume-Uni

Royaume-Uni: les meurtriers présumés d'une jeune fille au pair devant la justice

A Londres, ce lundi 19 mars s’ouvre le procès des meurtriers présumés de Sophie Lionnet, une jeune française au pair de 21 ans, dont le corps calciné avait été retrouvé fin septembre 2017 dans le jardin de ses employeurs dans la capitale anglaise. La cour criminelle de Londres va tenter d’en savoir plus sur les motifs qui ont conduit Sabrina Kouider, une française de 35 ans et Ouissem Medouni, un franco-algérien de 40 ans à brûler le corps de Sophie Lionnet, à qui ils auraient fait vivre un véritable calvaire.

Des fleurs en mémoire de la jeune fille au pair, Sophie Lionnet, déposées à Wimbledon en octobre 2017.
Des fleurs en mémoire de la jeune fille au pair, Sophie Lionnet, déposées à Wimbledon en octobre 2017. NIKLAS HALLE'N / AFP
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Suite à la découverte du corps de Sophie Lionnet le 20 septembre dernier, l’affaire a fait couler beaucoup d’encre en Angleterre et a provoqué une vive émotion parmi les jeunes au pair qui travaillent au Royaume-Uni. Cette histoire doit également permettre d’alerter les pouvoirs publics sur un type d’emploi peu encadré et qui laisse la porte ouverte à de nombreux abus de la part des employeurs.

Sophie Lionnet était partie en janvier 2016 à Londres comme jeune au pair afin de s’occuper des deux enfants de Sabrina Kouider. Dix-huit mois plus tard, cette mère de famille et son compagnon Ouissem Medouni sont arrêtés après que leurs voisins aient alerté la police, intrigués par une épaisse fumée en provenance du logement de ce couple.

Entrave à la justice

Le couple en question venait de brûler le corps de Sophie Lionnet. Niant avoir tué la jeune fille suite à leur arrestation, ils plaident coupables d’entrave à la justice pour avoir tenté de se débarrasser du corps en le brûlant. Depuis, ils refusent de s’expliquer.

Présentés comme un couple manipulateur, Sabrina Kouider et Ouissem Medouni faisaient également du chantage. Sophie Lionnet était sous-payée, travaillait sans relâche, aurait même été battue. Elle vivait un calvaire, selon des proches de la jeune fille au pair. Un calvaire dont on ne connait que peu de détails. Et ce sont justement ces détails que la justice britannique va chercher à découvrir.

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