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Allemagne

Crise politique en Allemagne: le SPD sous pression

L'Allemagne traverse une crise inédite. Après l'échec, dimanche, des négociations en vue de former un gouvernement entre conservateurs, libéraux et écologistes, seule voie pour Angela Merkel d'obtenir un quatrième mandat, deux options sont en discussion : un gouvernement minoritaire ou de nouvelles élections, à moins que les partis qui rejettent l'alliance avec les conservateurs ne changent d'avis. Quant aux sociaux-démocrates, qui ont grouverné quatre ans avec la chancelière, ils sont sous pression après leur refus catégorique de toute nouvelle grande coalition.

Et si le SPD de l'ancien président du Parlement européen, Martin Schulz, était finalement appelé à gouverner de nouveau avec Angela Merkel dans les années à venir? Un choix difficile pour les sociaux-démocrates. Photo: Bundestag, 21 novembre 2017.
Et si le SPD de l'ancien président du Parlement européen, Martin Schulz, était finalement appelé à gouverner de nouveau avec Angela Merkel dans les années à venir? Un choix difficile pour les sociaux-démocrates. Photo: Bundestag, 21 novembre 2017. REUTERS/Axel Schmidt
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Avec notre correspondant à Berlin,  Pascal Thibaut

Les aspirants se démènent comme de beaux diables. Mais l’objet de leur désir fait de la résistance et se passerait bien d’autant d’attention. Les sociaux-démocrates du SPD, qui ont subi une défaite historique le 24 septembre avec 20 % des voix, ont rejeté dès l’annonce des résultats toute nouvelle grande coalition avec les chrétiens-démocrates de la CDU. Les quatre dernières années, leurs ministres ont fait du bon travail, estiment la plupart des observateurs, et imposé des réformes sociales. Mais l’échec a été sévère. Une cure d’opposition doit permettre au parti de se ressourcer, selon son nouveau patron Martin Schulz.

L’échec des négociations dimanche soir entre conservateurs, libéraux et écologistes met cependant les sociaux-démocrates sous pression. Dès lundi, la direction du parti adoptait une motion rejetant toute nouvelle alliance avec Angela Merkel. Mais l’aile droite du parti, comme des élus craignant d’être sanctionnés lors de nouvelles élections en se voyant reprocher de ne pas prendre leurs responsabilités, remettent le « nein » pur et dur de la direction en cause. Mercredi, le président SPD de la République, Frank-Walter Steinmeier, qui ne veut pas de nouvelles élections, reçoit Martin Schulz et va tenter de remettre en cause la position de son camarade.

→ À relire : L'Allemagne plongée dans une crise politique inédite

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