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UE / Brexit

Toujours annoncé pour mars 2019, le Brexit achoppe sur l'addition

Comme à la boxe, les négociations du Brexit sont organisées en reprises (« rounds » en anglais). La sixième de ces reprises vient de se terminer à Bruxelles, mais le coup de gong final sonné à la mi-journée n’a annoncé aucun résultat tangible. Le ministère britannique pour la sortie de l’UE a précisé ce vendredi 10 novembre la date et l’heure où le Royaume-Uni quitterait l’Union : le 29 mars 2019, à 23h TU, mais les négociations prennent du retard. L'UE donne deux semaines à Londres pour débloquer les négociations.

Le secrétaire d'Etat britannique chargé du Brexit, David Davis, lors d'une conférence de presse à Bruxelles le 10 novembre 2017.
Le secrétaire d'Etat britannique chargé du Brexit, David Davis, lors d'une conférence de presse à Bruxelles le 10 novembre 2017. REUTERS/Eric Vidal
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Avec notre bureau à Bruxelles,

Le prochain sommet européen, en décembre, est censé décider s’il est possible d’ouvrir des négociations parallèles sur la future relation euro-britannique post-Brexit. Le Royaume-Uni appelle à cor et à cri l’ouverture de cette deuxième phase, mais les Européens réclament toujours des progrès substantiels sur l’avenir de la frontière irlandaise, sur les droits des futurs expatriés et surtout sur la facture finale.

L’ouverture de cette deuxième phase paraît compromise au vu de la lenteur des débats sur la question financière, puisque les négociateurs en sont encore à devoir examiner les promesses faites à Florence (Italie) par Theresa May, il y a déjà un mois et demi.

« Solder les comptes »

« Sur le règlement financier, nous devons travailler maintenant sur la traduction précise des engagements pris dans son discours à Florence par le Premier ministre britannique Theresa May. C'est une condition, je le redis, impérative pour atteindre des progrès suffisants en décembre. Sur ce sujet, je répète qu'il s'agit seulement et simplement, comme dans toute séparation, de solder les comptes. Nous allons travailler aussi intensément que nécessaire dans les toutes prochaines semaines avant le prochain sommet européen », a déclaré Michel Barnier, négociateur en chef de l’Union européenne.

Et les Européens réclament des Britanniques des engagements financiers tangibles d’ici deux semaines s’ils veulent espérer ouvrir la deuxième phase des négociations avant l’an prochain.

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