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Revue de presse des Balkans

A la Une: Kosovo, des municipales qui ne changent pas la carte politique

Une revue de presse présentée en partenariat avec Le Courrier des Balkans.

Vue de Pristina. Les électeurs du Kosovo ont voté dimanche 22 octobre pour un scrutin qui avait valeur de test politique.
Vue de Pristina. Les électeurs du Kosovo ont voté dimanche 22 octobre pour un scrutin qui avait valeur de test politique. Getty Images/Pjeter Gjergjaj
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Quelques semaines après la formation du fragile gouvernement de coalition de Ramush Haradinaj, les électeurs du Kosovo sont retournés aux urnes dimanche 22 octobre pour un scrutin qui avait valeur de test politique. Le mouvement Vetëvendosje espérait consolider la percée effectuée lors des élections de juin dernier. Côté serbe, la liste Srpska, proche de Belgrade, a confirmé son hégémonie, alors que le président serbe Aleksandar Vučić veut doit ouvrir un « dialogue interne » sur le Kosovo.
Kosovo : des élections municipales qui ne changent pas la carte politique
Serbie : Vučić veut ouvrir un « dialogue interne » sur le Kosovo

Dans la vie politique serbe, il y aurait d’un côté les « démocrates pro-occidentaux » et, de l’autre, les nationalistes radicaux. Sauf qu’Aleksandar Vučić a réussi le tour de passe-passe de devenir un « radical pro-occidental ». Et voilà qu’une des figures de l’opposition, l’ancien ministre (Parti démocratique) des Affaires étrangères, Vuk Jeremić, tente de se présenter comme un nationaliste démocrate. En attendant, la politique serbe reste toujours aussi vide de contenu.
Serbie : Vuk Jeremić, un « démocrate nationaliste » contre les « radicaux pro-occidentaux »

Tous les grands musées de Belgrade sont fermés, « en rénovation » depuis des années ou privés de crédit de fonctionnement. Seule heureuse exception, le Musée d’art contemporain a enfin rouvert ses portes, vendredi 20 octobre. Peut-être parce que ce beau bâtiment moderne se trouve dans l’axe du mégalomaniaque projet Belgrade Waterfront. Néanmoins, les artistes contestataires qui ont tenté de se faire entendre lors de l’inauguration ont vite été remis au pas.
Belgrade : art contemporain et culture spectacle dans la Serbie de Vučić

Héros ou criminel de guerre ? Le 19 septembre 1991, Milan Tepić, major serbe de l’Armée populaire yougoslave (JNA), plutôt que de se rendre, faisait sauter un entrepôt de munitions en Slavonie, provoquant sa propre mort et celle de onze soldats croates. 26 ans plus tard, Belgrade a érigé un monument en sa mémoire, provoquant le courroux de Zagreb. Pourtant, en Croatie aussi, beaucoup de crimes de guerre restent impunis, tandis que des « héros » pour le moins controversés ont droit aux honneurs.
Entre Croatie et Serbie, la mémoire disputée des héros et des assassins

La Slovénie sera-t-elle le premier pays d’Europe à reconnaître l’indépendance de la Catalogne ? Barcelone pourrait en tout cas s’inspirer du « modèle slovène » de 1991, impliquant le report de la déclaration d’indépendance, puis des négociations avec le pouvoir central avec une médiation internationale. En Roumanie, on suit aussi avec inquiétude les événements de Barcelone.
Slovénie : un modèle à suivre pour l’indépendance de la Catalogne ?
Roumanie : la minorité hongroise à l’heure catalane

Dix-huit mois après avoir présenté sa candidature officielle à l’Union européenne, la Bosnie-Herzégovine fait du surplace : les réformes sont en panne, et le pays aura bien du mal à répondre aux 3 242 questions posées par la Commission. À moins que la classe politique ne se ressaisisse radicalement. Un miracle est toujours possible.
Intégration européenne : la Bosnie-Herzégovine à la croisée des chemins

Le 13 octobre, l’association ReStart Srpska a érigé en plein centre de Banja Luka un « Mur des Lamentations », invitant les passants à inscrire le nom de leurs proches ayant quitté la Republika Srpska pour chercher une vie meilleure à l’étranger. L’association veut attirer l’attention sur l’ampleur de ce phénomène qui ronge les deux entités du pays. Quelques jours plus tard, ce sont les retraités qui manifestaient à Sarajevo.
Bosnie-Herzégovine : à Banja Luka, un Mur des lamentations et de l’exode
Bosnie-Herzégovine : les retraités en colère contre la précarité

La « route des Balkans » est fermée depuis mars 2016, mais de plus en plus de réfugiés et migrants traversent la Bosnie-Herzégovine pour se rendre en Croatie avant de rejoindre les pays de l’Europe occidentale.
Migrants et réfugiés : la Bosnie-Herzégovine, nouveau pays de transit ?

Le procureur général albanais a demandé l’arrestation de Saimir Tahiri pour son implication supposée dans le trafic de cannabis avec l’Italie. Le Premier ministre Edi Rama s’y oppose et défend son ancien ministre de l’Intérieur.
Drogue et politique en Albanie : l’affaire Tahiri secoue le gouvernement d’Edi Rama

En Albanie, la nouvelle loi de protection des minorités, adoptée mi-octobre, reconnaît désormais neuf minorités nationales. Mais l’engagement des autorités auprès des institutions européennes ne fait pas que des heureux dans la région, Macédoniens et Grecs en tête.
Albanie : la nouvelle loi sur les minorités ne fait pas l’unanimité

Après celles d’Autriche, les élections en République tchèque ont confirmé l’ampleur de la vague xénophobe et islamophobe qui submerge l’Europe centrale. Cette région était autrefois directement liée aux Balkans par le biais de l’Empire austro-hongrois et a su faire preuve de solidarité lors des guerres yougoslaves, mais l’heure est désormais au repli sur soi. Entretien avec l’historien tchèque František Šistek.
Les Balkans et l’islam vus d’Europe centrale : la dérive des sentiments

C’est à lui que Zoran Zaev, le chef de l’opposition devenu Premier ministre, doit les « bombes » qui ont fait tomber le gouvernement Gruevski. Ancien collaborateur des services secrets, Gjorgi Lazarevski a organisé la fuite de milliers de documents : les écoutes téléphoniques sur lesquelles des politiciens, magistrats et journalistes avaient été placés en toute illégalité des années durant. Portrait d’un homme en colère.
Macédoine : Gjorgi Lazarevski, le lanceur d’alerte qui a fait chuter le gouvernement Gruevski

La crise dure depuis son élection il y a un an. Le pésident moldave refusait de signer la nomination du ministre de la Défense. La Cour constitutionnelle a donc rendu un avis favorable à sa suspension pour passer outre ce blocage. Un bras de fer qui risque bien de provoquer une nouvelle crise politique.
Moldavie : le Président Dodon provisoirement suspendu de ses fonctions

Depuis des années, la Cour européenne des droits de l’homme épingle la Roumanie pour ses conditions de détention « inhumaines » dans les prisons. Pour y remédier, la « loi de recours compensatoire » est entrée en vigueur le 19 octobre. Sur les 27 250 détenus qui peuplent les prisons roumaines, 529 ont été libérés et 3349 sont éligibles à une remise en liberté conditionnelle.
Prisons en Roumanie : opération portes ouvertes

Le 16 octobre 2017, une centaine de Roms ont protesté en fanfare à Ljubljana devant le siège du gouvernement et de l’Assemblée nationale. Leur objectif : attirer l’attention sur leurs conditions de vie déplorables.
Roms de Slovénie : « Nous ne sommes pas du bétail »

Mécène, philanthrope, artisan inlassable du dialogue arméno-turc et kurdo-turc, l’homme d’affaires Osman Kavala, le « Soros rouge » rouge de Turquie, a été arrêté mercredi 18 octobre. Sa Fondation Anadolu Kültür joue un rôle essentiel dans le soutien à la culture vive et à la société civile.
Osman Kavala, le « Soros rouge » de Turquie, a été arrêté

L’appartement new-yorkais de Tito est à vendre. Autrefois résidence des diplomates yougoslaves en voyage aux États-Unis, ce luxueux penthouse de 418 m², situé à Manhattan, devrait trouver preneur pour 15,2 millions d’euros. Un moyen, pour les États successeurs de l’ancienne Fédération, de combler des caisses bien vides.
Immobilier : qui veut se payer l’appartement de Tito à New York ?

Homophobe ou gay friendly, la Yougoslavie de Tito ? Il y a eu le temps de la répression judiciaire et médicale : de 1945 à 1977, 1 500 personnes ont été condamnées pour ce qu’on appelait le « blasphème contre nature chez les hommes » - mais à la même époque, la répression de l’homosexualité était beaucoup plus sévère en Allemagne ou en Grande-Bretagne. Et le temps de la libéralisation est bien vite venu. Entretien avec l’historien croate Franko Dota.
C’était comment d’être gay du temps de la Yougoslavie socialiste ?

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