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Grèce / Société

La Grèce adopte une nouvelle loi sur l'identité de genre

En Grèce, les citoyens pourront demander à changer leur identité de genre sur leurs papiers sans avoir à passer devant un psychiatre et sans opération. 171 députés contre 114 ont adopté cette loi qui officialise une décision de justice de l’année dernière. La gauche radicale de Syriza a voté pour, mais certains membres de la coalition parmi les souverainistes des Grecs indépendants n'ont pas voté pour le texte. Des absences compensées par les centristes de La Rivière. Ce texte contient un article qui a fait particulièrement débat, car il étend la possibilité de changer d’identité de genre aux mineurs de 15 ans.

Des défenseurs des droits des personnes transgenres manifestent devant le parlement grec le 9 octobre 2017.
Des défenseurs des droits des personnes transgenres manifestent devant le parlement grec le 9 octobre 2017. REUTERS/Alkis Konstantinidis
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Avec notre correspondante à Athènes, Charlotte Stiévenard

Selon la nouvelle loi grecque sur l'identité de genre, la procédure sera désormais accessible aux mineurs de 15 ans minimum, avec l'accord de leurs parents et d'un comité médical.

« Malte, l'Autriche, l'Allemagne, la Croatie, la Suisse, la Moldavie et la Biélorussie n'ont aucune limite d'âge », explique le ministre de la Justice et des droits de l’homme, Stavros Kontonis, qui souligne que la Grèce ne fait que s’aligner sur d’autres pays européens.

« En Irlande, la limite est à 14 ans et des discussions sont en cours pour l'abaisser à 12 ans. En Norvège, c'est possible à partir de 6 ans et jusqu'à l'âge de 10 ans, les parents soumettent la demande. Aux Pays Bas, la limite est à 16 ans sans aucune condition. Et le Portugal, le Luxembourg, la Belgique, la Lituanie, l'Espagne et la Grande-Bretagne réfléchissent à l'abaisser à 12 ou 14 ans », poursuit-il.

Différents acteurs de l'Église orthodoxe ont déclaré leur opposition au projet de loi. Pour les organisations de défense des droits des lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres c'est un pas en avant, même si elles auraient préféré que la procédure ne soit pas soumise à la justice mais aux municipalités.

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