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UE / Allemagne / France

La classe politique allemande divisée au sujet du discours de Macron sur l'UE

Alors que la chancelière allemande Angela Merkel tente de former une coalition après les élections de dimanche, les positions des partis politiques divergent sur le discours d'Emmanuel Macron mardi 26 septembre. Les Verts et les socio-démocrates se montrent plutôt enthousiastes alors que les chrétiens sociaux bavarois et les libéraux sont plus sceptiques face aux propositions françaises sur une réforme de la zone euro.

Le président français Emmanuel Macron a présenté ses propositions pour relancer l'Europe, le 26 septembre 2017, à la Sorbonne, à Paris.
Le président français Emmanuel Macron a présenté ses propositions pour relancer l'Europe, le 26 septembre 2017, à la Sorbonne, à Paris. REUTERS/Ludovic Marin/Pool
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Avec notre correspondant à BerlinPascal Thibaut

Un budget de la zone euro ne peut que contribuer à diminuer les efforts des Etats membres pour assainir leurs finances publiques : le député libéral Alexander Lambsdorff, possible ministre des Affaires étrangères d'une coalition avec les chrétiens-démocrates et les Verts, a réitéré le scepticisme de son parti. Un responsable de la CSU bavaroise a enfoncé le clou : le projet de Macron veut faire de la zone Euro une union de transferts et détruire le pacte de stabilité.

Le président du parti Vert, Cem Özdemir, a, lui, salué les propositions d'Emmanuel Macron, comme les sociaux-démocrates qui expédient les affaires courantes de la grande coalition sortante. Le ministre des Affaires européennes sortant, Michael Roth, SPD, qui peut maintenant se permettre d'attaquer la chancelière, a déclaré : « J'aurais aimé une seule fois ces dernières années entendre un discours européen d'Angela Merkel aussi ambitieux et passionné ».

Angela Merkel comparée à François Hollande dans la presse

Une partie des commentaires dans la presse partagent ce point de vue. Die Zeit compare Angela Merkel à François Hollande dont la faiblesse, critiquée à Berlin, évitait de faire des propositions. La première chaîne ARD estime que, depuis des décennies, jamais un président français n'a prononcé un plaidoyer aussi vibrant pour l'Europe.

La presse conservatrice est plus sceptique. L'heure n'est pas aux grandes visions, estime Frankfurter Allgemeine. Die Welt a fait l'addition pour l'Allemagne et parle d'une ardoise salée.

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