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Royaume-Uni

Attentat de Londres: une deuxième arrestation dans la banlieue de la capitale

Un deuxième homme a été arrêté dans l'enquête sur l'attentat à la bombe qui a fait 30 blessés, vendredi 15 septembre, dans le métro de Londres, a annoncé la police ce dimanche matin. L'attentat avait été revendiqué par l'Etat islamique

Samedi 16 septembre, la police scientique est en plein travail dans une maison de Sunbury-on-Thames où les a conduit l'enquête sur l'attentat dans le métro de Londres vendredi 15 septembre.
Samedi 16 septembre, la police scientique est en plein travail dans une maison de Sunbury-on-Thames où les a conduit l'enquête sur l'attentat dans le métro de Londres vendredi 15 septembre. REUTERS/Peter Nicholls
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Les seules informations dont on dispose sur ce deuxième suspect proviennent du communiqué de la police. L'homme, âgé de 21 ans, a été interpellé à Hounslow dans la banlieue ouest de Londres samedi soir, peu avant minuit. Il a été conduit dans un commissariat du sud de la capitale où il se trouve toujours.

On savait déjà hier que la police cherchait d'éventuels complices au premier suspect interpellé samedi matin. « Notre priorité (...) est d'identifier et localiser tout autre suspect potentiel », déclarait samedi soir Neil Basu, un responsable de l'antiterrorisme au sein de la police londonienne lors d'un point presse.

Le premier suspect, un homme de 18 ans, a été arrêté lui dans la zone portuaire de Douvres, un point de transit vers le continuent européen. La police a fouillé les lieux et trouvé « plusieurs objets ». Par ailleurs une maison à Sunbury-on-Thames, à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest de Londres, a été perquisitionnée, hier samedi, et le quartier sécurisé. Le premier suspect aurait pu y avoir séjourné.

Cette maison appartient, selon les médias britanniques, à un couple de personnes âgées connu et respecté, distingué d'ailleurs par la reine Elizabeth II il y a quelques années. Il recueille depuis des années des enfants sans famille parmi lesquels des réfugiés.

L'attentat de vendredi dans la station de métro de Parsons Green, revendiqué par l'organisation Etat islamique, a fait trente blessés. Le niveau d'alerte terroriste au Royaume-Uni est actuellement à un niveau dit « critique », soit le stade le plus haut pour la deuxième fois en quelques mois.

Cinq attentats depuis le printemps

En août, un Britannique de 26 ans blesse trois policiers devant le palais de Buckingham à Londres avant d'être neutralisé.

En juin, trois personnes foncent dans la foule sur le London bridge avant de poignarder des passants dans le quartier de Borough market, bilan 8 morts et une cinquantaine de blessés.

En mai lors du concert de la chanteuse américaine Ariana Grande à Manchester un terroriste se fait exploser. Il tue 22 personnes et en blesse 116, dont de nombreux enfants et adolescents.

En mars enfin, à Londres, sur le pont de Westminster un terroriste fonce dans la foule avec son véhicule avant de tuer un policier à l'arme blanche. Bilan 5 morts.

L'organisation EI revendique quatre de ces attentats dont celui d'hier vendredi. Les attaques se sont donc multipliées ces derniers mois mais la pression remonte plus loin. En 2003, la Grande-Bretagne s'engage pleinement en Irak, aux côtés des Etats-Unis, pour faire tomber Saddam Hussein et devient une cible privilégiée du terrorisme.

Depuis 2005 neuf attaques majeures ont endeuillé le pays.

 

avec agences

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