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Brexit / Union européenne

Brexit: des divergences importantes subsistent entre Bruxelles et Londres

Les négociateurs de l’Union européenne et du Royaume-Uni ont conclu ce jeudi la deuxième session de négociation du Brexit. La première session avait été brève puisqu’il s’agissait uniquement de s’accorder sur le calendrier des négociations. Ce n’est donc que cette semaine qu’Européens et Britanniques sont entrés dans le vif du sujet sous l’égide des négociateurs en chef, David Davis pour le Royaume-Uni et Michel Barnier pour l’UE. Et au bout les résultats sont maigres. Pour eux, cette semaine aura été surtout l’occasion de faire connaissance avec leurs arguments respectifs.

Le négociateur en chef européen pour le Brexit, Michel Barnier (d) et son homologue britannique David Davis lors de leur conférence de presse commune, le 20 juillet 2017 à Bruxelles.
Le négociateur en chef européen pour le Brexit, Michel Barnier (d) et son homologue britannique David Davis lors de leur conférence de presse commune, le 20 juillet 2017 à Bruxelles. REUTERS/Francois Lenoir
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De notre bureau de Bruxelles,

Cette première semaine de véritables négociations aura été brève. Elle n’a duré que de lundi midi à ce jeudi matin et les résultats ne sont pas nombreux. David Davis et Michel Barnier ont tous les deux évoqué une négociation constructive, mais il s’est surtout agi de défrichage tant les divergences restent nombreuses.

C’est en particulier le cas sur les droits des quelque 3,3 millions d’Européens vivant au Royaume-Uni, droits que le gouvernement britannique propose uniquement d’inscrire dans une future loi nationale, ce qui n’est pas du tout l’option préconisée par les Européens.

« Les citoyens doivent pouvoir trouver dans l’accord de retrait lui-même la certitude juridique dont ils ont besoin dans leur vie quotidienne. Franchement, de notre côté, nous ne voyons aucune autre manière pour garantir la pérennité de ces droits européens exercés et évidemment toute référence au droit européen implique son contrôle par la Cour de justice de l’Union européenne », a déclaré Michel Barnier.

Et l’intervention de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) est justement le point que récuse le plus le gouvernement britannique, mais les désaccords ne s’arrêtent pas là puisque le champ des obligations financières du Royaume-Uni n’a pas pu être défini.

En fin de compte, les deux camps sont pour l’instant uniquement d’accord sur la nécessité de maintenir ouverte la frontière intra-irlandaise, sans toutefois avoir encore trouvé le moyen d’y parvenir.

La prochaine session de négociation commence le 28 août et les Européens espèrent que les Britanniques auront clarifié leurs positions d’ici là.

► A relire : Brexit: les négociateurs s’entendent sur le calendrier et la méthode

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