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Vatican

Première audience du procès pour détournement de fonds au Vatican

L'ancien président et l’ancien trésorier de l’hôpital pédiatrique Bambino Gesù (L'Enfant Jésus), un établissement qui dépend du Saint-Siège, sont sur la banc des accusés. Ils auraient financé illégalement les travaux de restauration de l’appartement du cardinal Tarcisio Bertone, ancien secrétaire d’Etat du Saint-Siège. La première audience s’est tenue ce mardi matin.

L'ex-secrétaire d'Etat, Tarcisio Bertone (d).
L'ex-secrétaire d'Etat, Tarcisio Bertone (d). REUTERS/ Alessandro Bianchi
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Avec notre correspondant au VaticanOlivier Bonnel

Giuseppe Profiti et Massimo Spina ont laissé leurs avocats tenter de déstabiliser la présidence du tribunal, mais c’est peu dire que ce fut peine perdue pour les deux accusés. Lors de l’audience, les avocats de la défense ont tenté de prouver que le tribunal du Vatican n'avait pas de juridiction pour poursuivre leurs clients, sous prétexte que la fondation Bambino Gesù se situe sur le territoire italien.

Un argument balayé d’un revers de main par le président du tribunal, le juge Paolo Papanti-Pelletier. Les avocats ont ensuite tenté de s’attaquer à la presse demandant à ce que le groupe de huit journalistes quitte la pièce afin de ne pas « déranger » le déroulement du procès.

« On sent le souffle de la presse sur nos épaules » s’est plaint l’un d’entre eux. Hors de question pour le promoteur de justice du Vatican qui a souhaité que les médias puissent assister aux audiences, « dans l’intérêt du public ».

Une audience où le nom du cardinal Bertone est aussi bien entendu apparu. Une lettre de sa main a d’ailleurs été mentionnée sans que l’on en connaisse encore le contenu. L’ancien secrétaire d’Etat du Saint-Siège pourrait être convoqué comme témoin. Le tribunal a renvoyé l’audience au 7 septembre prochain.

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