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Royaume-Uni

Royaume-Uni: la campagne des législatives reprend avec un duel May-Corbyn

Après une suspension de quelques jours par respect pour les victimes de l'attentat de Manchester, la campagne pour les élections anticipées du 8 juin a repris pleinement lundi 29 mai au Royaume-Uni, avec un duel en parallèle entre la Première ministre conservatrice et le dirigeant du parti d'opposition travailliste. Theresa May et Jeremy Corbyn ne se sont pas affrontés directement, mais via les questions d'un public et du journaliste politique vedette Jeremy Paxman.

La Première ministre Theresa May face au journaliste Jonathan Paxton le 29 mai 2017.
La Première ministre Theresa May face au journaliste Jonathan Paxton le 29 mai 2017. REUTERS/Stefan Rousseau
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Avec notre correspondante à Londres,  Muriel Delcroix

Ce grand rendez-vous télévisé était une épreuve importante pour les deux principaux candidats des élections et la tension chez Theresa May comme chez Jeremy Corbyn était palpable. La dirigeante conservatrice a systématiquement refusé tout débat avec ses adversaires lors de cette campagne, mais elle a dû faire face lundi soir à des questions sans concession de la part d'un public qui ne l'a pas ménagée.

En règle générale, les deux candidats ont dû faire face à des questions difficiles sur la sécurité, le Brexit ou encore les dépenses publiques. Theresa May a été prise à partie sur le manque de financement des services de santé, les coupes budgétaires au sein de la police et de l'éducation, ou sa proposition très controversée de taxer lourdement les retraités pour la prise en charge de leurs soins.

Theresa May, un leader fort et stable ?

Visiblement mal à l'aise, la Première ministre a répondu de façon décousue, restant très générale, provoquant à plusieurs moments la colère voire les moqueries des spectateurs. A l'inverse, Jeremy Corbyn, qui a été jusque-là beaucoup critiqué pour son manque de leadership et son militantisme passé d'extrême gauche, est apparu très posé et a eu à cœur d'expliquer ses positions.

Le leader travailliste a même désarmé l'agressivité d'un de ses interlocuteurs en plateau. Alors, des deux candidats, Theresa May - qui a provoqué ces élections dans l'espoir d'accroître sa majorité parlementaire - avait le plus à perdre et n'aura pas fait de faux pas majeur. Mais il n'est pas sûr qu'elle ait réussi à se présenter comme un leader « fort et stable », comme le clame son slogan de campagne.

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