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Royaume-Uni

Irlande du Nord: prolongation des négociations autour d'un nouveau gouvernement

À 24 heures de l’enclenchement de la procédure du Brexit, l’Irlande du Nord est toujours dans l’impasse. Elle n'a toujours pas de gouvernement et n’aura même plus de budget voté pour faire fonctionner correctement tous les services publics à partir de demain, à cause du désaccord entre les deux principaux partis issus des législatives anticipées du 2 mars. Ils n'ont pas réussi à former un gouvernement lundi 27 mars, date butoir pour y parvenir. Le représentant du gouvernement britannique devait alors soit convoquer de nouvelles élections ou décréter un retour temporaire à l'administration de la province par Londres. Il a finalement choisi de temporiser en prolongeant les négociations, sans préciser combien de temps.

Le secrétaire d'Etat nord-irlandais, James Brokenshire, temporise pour laisser une chance aux deux principaux partis de parvenir enfin à un accord. Ici à Belfast, le 27 mars 2017.
Le secrétaire d'Etat nord-irlandais, James Brokenshire, temporise pour laisser une chance aux deux principaux partis de parvenir enfin à un accord. Ici à Belfast, le 27 mars 2017. Paul FAITH / AFP
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Avec notre correspondant à Dublin, Julien Lagache

Ce sera une fenêtre de tir réduite, peut-être quelques semaines. Le secrétaire d'Etat nord-irlandais James Brokenshire est resté vague, mais il doit donner ce mardi 28 mars à Londres des détails sur sa feuille de route pour sortir de l'impasse.

Aucun parti ne veut la tenue d'une troisième élection en un an et tous disent vouloir restaurer les institutions. Cependant, pour l'instant, les deux grandes formations s'accusent mutuellement de bloquer le processus. Or, le temps presse avec les échéances du budget et du Brexit.

Inquiétudes à Dublin aussi

Cette situation inquiète aussi au sud, en République d'Irlande. Dublin espère la reformation rapide d'un gouvernement au nord pour que toute l'île puisse s'exprimer sur les enjeux communs liés à la sortie du Royaume-Uni de l'UE. Seulement, les discussions achoppent pour l'instant sur des points de discorde entre unionistes du DUP et nationalistes du Sinn Fein, les deux partis majoritaires, notamment à propos du mariage homosexuel ou de la protection de la langue irlandaise.

Les petits partis estiment eux que le secrétaire d'Etat est trop en retrait dans les négociations. Certains commentateurs pensent d'ailleurs la même chose de la Première ministre britannique qui n'est passée que deux fois à Belfast depuis le référendum de juin.

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