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Brexit

Brexit: sommet de l'Union européenne fin avril pour préparer les négociations

Les dirigeants des pays européens se réuniront le 29 avril sans le Royaume-Uni pour définir à 27 leur position dans la négociation du Brexit, a annoncé le président du Conseil européen Donald Tusk ce mardi 21 mars. Le gouvernement britannique avait annoncé la veille qu'il déclencherait officiellement le 29 mars la procédure de séparation avec le reste de l'UE en invoquant l'article 50 du Traité de Lisbonne auprès du Conseil européen qui réunit les dirigeants des Etats membres.

Le siège de la Commission européenne à Bruxelles le 22 mars 2016.
Le siège de la Commission européenne à Bruxelles le 22 mars 2016. REUTERS/Vincent Kessler
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Cette réunion va permettre d'entamer les tractations entre Londres et Bruxelles, prévues pour durer jusqu'à deux ans, en vue de mener à bien les négociations complexes devant mettre fin à plus de quarante années d'une relation tourmentée.

Mais les dirigeants des Vingt-Sept vont d'abord devoir se mettre d'accord entre eux sur des « orientations de négociations », qui devront ensuite être détaillées par des « directives de négociations », à adopter pendant une nouvelle réunion au niveau ministériel. « J'ai convoqué un Conseil européen pour le samedi 29 avril afin d'adopter les orientations de négociations pour les discussions du Brexit », a annoncé Donald Tusk mardi, au cours d'un point de presse à Bruxelles.

La date retenue pour ce sommet correspond au week-end entre les deux tours de l'élection présidentielle française.

« Clarté »

« J'aurais personnellement préféré que le Royaume-Uni ne choisisse pas de quitter l'UE mais la majorité des électeurs britanniques en a décidé autrement, a commenté Donald Tusk. Nous devons donc faire tout ce que nous pouvons pour rendre le divorce le moins douloureux possible pour l'UE ». Le président du Conseil européen avait déclaré lundi qu'il présenterait « sous 48 heures » après le déclenchement par Londres de la procédure du Brexit les « orientations de négociations » que les 27 doivent adopter pendant leur sommet.

La « principale priorité dans les négociations doit être de créer autant de certitude et de clarté que possible pour tous les citoyens, toutes les entreprises et les Etats membres qui vont être affectés négativement par le Brexit », a-t-il souligné mardi, au cours d'un point de presse organisé à l'occasion d'une visite du Premier ministre japonais Shinzo Abe.

« Facture »

« Une Europe forte sera bonne pour le monde entier », a quant à lui commenté M. Abe au sujet des négociations entre Londres et Bruxelles, estimant qu'« avoir une période de transition sera important pour toutes les parties concernées ». La nécessité d'adopter des « orientations de négociation » au sommet du 29 avril, puis des « directives de négociations » au cours d'une autre rencontre des ministres des 27, fait que les tractations ne devraient pas commencer concrètement avant la fin du mois de mai.

Côté européen, elles seront conduites par la Commission européenne, sous la direction du Français Michel Barnier, qui sera mandaté par les 27 Etats membres. L'un des premiers dossiers, et l'un des plus explosifs, qu'ouvriront les négociateurs sera celui de la « facture » que devra payer Londres en quittant l'UE, correspondant à des engagements déjà pris par le Royaume-Uni. Aucun chiffre officiel n'a été rendu public, mais selon un haut responsable européen, la Commission a évalué à entre 55 et 60 milliards d'euros le montant que la Grande-Bretagne devra verser pour honorer l'ensemble de ces engagements.

(avec AFP)

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