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Etats-Unis / Europe

Conférence de Munich: les Européens inquiets de la politique étrangère de Trump

Plus que jamais la conférence sur la sécurité de Munich constitue un rendez-vous central des responsables de la politique internationale de par le monde. Cette année, les représentants de la nouvelle administration Trump sont très attendus. Les participants parmi lesquels près de cinquante ministres des Affaires étrangères et une trentaine de ministres de la Défense espèrent en savoir plus sur la politique étrangère de la nouvelle administration américaine.

Donald Trump et le nouveau secrétaire d'Etat américain Rex Tillerson, chef de la diplomatie américaine, à Washington le 2 février 2017.
Donald Trump et le nouveau secrétaire d'Etat américain Rex Tillerson, chef de la diplomatie américaine, à Washington le 2 février 2017. REUTERS/Carlos Barria
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Avec notre correspondant à Berlin,  Pascal Thibaut

Pour Wolfgang Ischinger, « la situation sur la scène internationale n’a jamais été pleine d’autant d’incertitudes depuis des décennies ». Le patron de la conférence sur la sécurité de Munich qui démarre ce 17 février se montrait des plus circonspects en début de semaine.

L’ancien diplomate allemand espère modestement que ce dimanche 19 février, au terme de la rencontre dans la capitale bavaroise, quelques-uns des points d’interrogation sur la politique internationale de l’administration Trump auront disparu.

La conférence sur la sécurité de Munich constitue le point d’orgue d’une semaine marquée en Europe par les premiers déplacements des nouveaux responsables américains.

Ambiguïté sur la relation avec la Russie

Auprès de l’Otan à Bruxelles mercredi, le secrétaire d’État à la Défense James Mattis, qui sera à Munich, s’est voulu rassurant tout en soulignant la nécessité pour les Européens de faire plus d’efforts.

Le ministre des Affaires étrangères Rex Tillerson, qui participe depuis jeudi à une rencontre des responsables de la diplomatie du G20, s’est montré prudent et peu concret sur la relation de la nouvelle administration américaine avec la Russie.

« Nous coopérerons avec Moscou lorsque nous trouverons des domaines qui serviront les intérêts du peuple américain », a-t-il déclaré. Rex Tillerson a toutefois soufflé le froid en rappelant à la Russie que les accords de Minsk sur l’Ukraine devaient être respectés.

Le vice-président américain Mike Pence est lui aussi attendu à Munich. Il effectuera sans doute de nombreuses rencontres bilatérales. Beaucoup des participants espèrent en apprendre ainsi un peu plus sur la diplomatie du gouvernement Trump.

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