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Union européenne

Union européenne: le «blues» de Jean-Claude Juncker

Jean-Claude Jucker a le blues. Le président de la Commission européenne affiche son pessimisme quant à l’avenir européen dans un entretien à la radio publique allemande diffusé ce dimanche. Et il annonce qu’il ne briguera pas de deuxième mandat en 2019.

Jean-Claude Juncker: «Les Hongrois et les Polonais veulent-ils exactement la même chose que les Allemands ou les Français? J'ai de grands doutes».
Jean-Claude Juncker: «Les Hongrois et les Polonais veulent-ils exactement la même chose que les Allemands ou les Français? J'ai de grands doutes». REUTERS/Yves Herman
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Jean-Claude Juncker ne précise pas dans son interview à la radio publique allemande (Deutschlandfunk) les raisons pour lesquelles il ne souhaite pas rempiler pour un second mandat de cinq ans, mais son découragement est palpable. Le président de la Commission européenne y dresse un portrait plutôt sombre de la situation dans l’Union.

Le Brexit semble avoir porté un sérieux coup à son optimisme : au début de son mandat, à la tête de l’institution qu’il avait qualifié de « Commission de la dernière chance », il affichait pour ambition de faire remonter la confiance des opinions publiques dans le projet européen. Il a donné son nom à un ambitieux plan d'investissements.

« Les Britanniques vont réussir à diviser les Vingt-Sept »

« Et à présent me voilà occupé, plusieurs heures par jour, déplore-t-il, à planifier la sortie d'un Etat membre, ce n'est pas un travail d'avenir ». Les conséquences du Brexit l’inquiètent particulièrement. « Les Britanniques vont réussir, sans trop de difficultés, à diviser les Vingt-Sept », confie Jean-Claude Juncker à la journaliste de la radio publique allemande : « Ils savent déjà très bien comment s'y prendre ».

L’ancien Premier ministre luxembourgeois, âgé de 62 ans, s’inquiète plus généralement du manque de vision commune des Européens : « Certains pays aimeraient avoir plus d'Europe. D'autres trouvent que nous avons déjà trop d'Europe. Il y a ceux - dont je fais partie - qui voudraient une Europe plus sociale », dit-il encore.

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