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Italie

Italie: le référendum qui fait trembler les institutions européennes

A la veille d'un référendum à haut risque en Italie, les institutions européennes redoutent une victoire du « non ». Après le Brexit, elle plongerait l'Europe dans une nouvelle période d'incertitude. La réforme constitutionnelle portée par Matteo Renzi - qui avait déclaré il y a un an qu’il se retirerait en cas de défaite du « oui » - vise à simplifier la vie politique pour rendre le pays plus gouvernable. Le texte prévoit notamment une réduction des pouvoirs du Sénat, une limitation des pouvoirs des régions et la suppression des provinces.

C'est le risque bancaire qui inquiète le plus les institutions européennes. Le siège de la Banque centrale européenne à Francfort (photo d'illustration).
C'est le risque bancaire qui inquiète le plus les institutions européennes. Le siège de la Banque centrale européenne à Francfort (photo d'illustration). REUTERS/Kai Pfaffenbach
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Avec notre bureau à Bruxelles,  Joana Hostein

C'est le risque bancaire qui inquiète le plus les institutions européennes. Une victoire du « non », et donc l'instabilité politique qui s'en suivrait, pourrait mettre à mal la recapitalisation de la troisième banque du pays, Monte dei Paschi, et donc affaiblir le secteur bancaire italien. Les plus pessimistes craignent un effet domino sur d'autres institutions financières de la zone euro.

A (RE)LIRE → Le référendum italien va-t-il remettre le feu aux marchés ?

La Commission européenne n'a donc pas lésiné sur les cadeaux faits à Matteo Renzi, malgré les vives critiques de ce dernier sur les technocrates bruxellois.

Cette semaine, la Commission a annoncé un changement des règles pour financer intégralement les opérations de reconstruction après les tremblements de terre dans la péninsule. Il y a quelques semaines, cette même commission décidait de ne pas enfoncer le gouvernement italien, même si Rome ne respecte clairement pas les règles budgétaires fixées par le Pacte de stabilité. Dans les couloirs des institutions européennes, on espère que ces différentes attentions pèseront en faveur du « oui ».

analyse

Un pays avec une dette publique importante, avec une instabilité financière et des problèmes qui n'ont pas encore été résolus comme celui des banques, un pays qui n'a pas de véritable horizon clair. Tout cela va certainement créer un sentiment d'inquiétude dans les marchés.

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Le risque du «non» pour les marchés

Béatrice Leveillé

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