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ONU / Russie

L'ONU rejette la candidature de la Russie au Conseil des droits de l'homme

L'Assemblée générale de l'ONU a élu ce vendredi 28 octobre et pour trois ans les nouveaux membres du Conseil des droits de l'homme, qui siégera à Genève. Et parmi les 14 pays sélectionnés, un certain nombre de pays ne sont pas connus pour leur bilan en faveur des droits de l'homme. Parmi eux : l'Egypte, la Chine, le Rwanda, l'Arabie Saoudite, ou encore la Hongrie. La surprise cette année a été le rejet de la candidature de la Russie, qui ne siégera plus au Conseil des droits de l'homme. 

L'Assemblée générale de l'ONU, le 28 octobre 2016.
L'Assemblée générale de l'ONU, le 28 octobre 2016. REUTERS/Brendan McDermid
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Avec notre correspondante à New-York, Marie Bourreau

L'Assemblée générale de l'ONU a créé la surprise vendredi 28 octobre en rejetant de justesse la candidature au Conseil des droits de l'homme de la Russie. Moscou paie assurément le prix de son engagement en Syrie et du sort réservé aux centaines de milliers de civils bloqués dans le siège d'Alep-est.

La Russie, la Croatie et la Hongrie étaient en lice pour deux sièges réservés à l'Europe de l'Est. Moscou n'a obtenu que 112 voix contre 114 pour la Croatie et 144 pour la Hongrie, sur 193 pays membres. De nombreuses organisations humanitaires avaient appelé à ne pas réélire la Russie pour un deuxième mandat de trois ans au Conseil en raison de son soutien au régime de Bachar el-Assad.

C'est en tous les cas un message fort de la communauté internationale envoyé au Kremlin même si la Russie laisse sa place à la Hongrie de Viktor Orban qui ne s'est pas illustrée cette année par sa politique d'ouverture aux réfugiés.

Des conséquences concrètes

C’est aussi cela les incohérences d'une institution internationale comme l'ONU : donner une voix à chacun des 193 Etats membres, malgré les hauts cris des ONG qui s'élèvent chaque année contre ces pays qui sont aussi les pires violateurs des droits fondamentaux de l'homme.

Les conséquences de l'élection de la Chine, de l'Egypte ou encore de l'Arabie saoudite au sein du Conseil des droits de l'homme sont très concrètes. Ils vont maintenant pouvoir déployer toute leur énergie à freiner des résolutions, saper les mandats des rapporteurs spéciaux ou encore interdire des commissions d'enquête indépendantes sur des violations des droits de l'homme.
 

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