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Italie

Italie: des victimes du séisme du Latium inhumées en présence de Matteo Renzi

Les funérailles solennelles de plusieurs victimes du séisme qui vivaient dans les villages du Latium, dont celui d’Amatrice, où l’on dénombre 231 victimes sur un total de 292 (bilan encore provisoire) se sont tenues en début de soirée mardi 30 août. Une cérémonie sous la pluie et sous une tente de 1 000 m² dressée en toute hâte sur un terrain de sport, aux portes d'Amatrice, en présence du chef du gouvernement italien, Matteo Renzi.

Le Premier ministre italien Matteo Renzi s'est rendu aux funérailles de victimes du tremblement de terre, au village d'Amatrice, dans le centre de l'Italie, le 30 août 2016.
Le Premier ministre italien Matteo Renzi s'est rendu aux funérailles de victimes du tremblement de terre, au village d'Amatrice, dans le centre de l'Italie, le 30 août 2016. REUTERS/Max Rossi
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Avec notre correspondante à Rome,  Anne Le Nir

Les plus hauts représentants de l’Etat étaient présents. Parmi eux, le président de la République Sergio Matarella, les présidents des deux Chambres, et bien sûr le chef du gouvernement Matteo Renzi. Aux côtés de prêtres, deux représentants de la communauté musulmane en Italie.

Une cérémonie dense en émotions. La douleur, qui crispe les visages, les pleurs devant les cercueils recouverts de fleurs, des mains qui se serrent fort, des embrassades de réconfort, mais aussi une grande dignité dans cette immense souffrance des rescapés des villages meurtris du Latium.

Ce sont les images les plus émouvantes de la messe solennelle qui était présidée par l’évêque de Rieti, Mgr Domenico Pompili. « Ce n’est pas le tremblement de terre qui tue, a-t-il déclaré. Ce sont plutôt les ouvrages de l’homme qui tuent. Ce qui est demandé au-delà de tout c’est la qualité. La reconstruction doit faire revivre la beauté dont nous sommes les gardiens. »

Un message en harmonie avec l’espoir de tous les sinistrés. Ils demandent, certes, une reconstruction rapide de leurs villages et hameaux, mais dans le respect des normes antisismiques. Matteo Renzi s’y est nouvellement engagé avec fermeté.

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