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Italie

Séisme en Italie: de considérables dégâts sur le patrimoine historique

En Italie, après le séisme qui a frappé le centre du pays mercredi 24 août, les secours continuent de fouiller les décombres. Au bilan humain du tremblement de terre très lourd, 290 morts et de nombreux blessés, s'ajoutent les dégâts sur le patrimoine historique. Au moins une dizaine de villages ont été très endommagés. Le village de Pescara del Tronto est entièrement détruit et celui d'Amatrice, l'un des plus beaux, est aussi très touché.

Amatrice et ses alentours, qui sont connus pour des paysages typiques et une riche tradition gastronomique, était une destination prisée par les touristes.
Amatrice et ses alentours, qui sont connus pour des paysages typiques et une riche tradition gastronomique, était une destination prisée par les touristes. REUTERS/Ciro De Luca
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Avec notre envoyée spéciale à AmatriceDomitille Piron

Ce sont 293 éléments du patrimoine italien qui ont été endommagés ou se sont écroulés lors du séisme d'août 2016. Amatrice avait été désignée en 2015 comme l'une des plus belles villes d'Italie, une ville médiévale riche de ses bâtiments baroques, romains et de la Renaissance.

Il ne reste que la moitié de la basilique San Francesco, datant du XIIIe siècle. Restent encore quelques vitraux et le campanile, avec cette horloge devenue le symbole du tremblement de terre. Armando Gianni l'observe en regrettant d'avoir perdu son village. « Le campanile est toujours debout, avec cette horloge qui s'est arrêtée au moment même du tremblement de terre. Il y avait de très belles églises, très anciennes, maintenant tout est perdu dans le centre historique », soupire-t-il.

L'église Sant'Agostino d'Amatrice, partiellement détruite lors du séisme du 24 août 2016.
L'église Sant'Agostino d'Amatrice, partiellement détruite lors du séisme du 24 août 2016. REUTERS/Ciro De Luca

Surnommée « la ville aux cent églises », Amatrice a perdu quelques joyaux des XIIIe et XVe siècles. Sur la façade de l'église Sant'Agostini, on aperçoit le blason de la ville et la date de 1428. A l'intérieur, les parois se sont effondrées, les murs menacent de s'écrouler. Cette ville qu'Anna-Maria trouvait si belle n'est plus. Elle le dit dans un moment de désarroi avec pourtant le sourire sur son visage. « Il ne reste plus que les souvenirs, il n'y a plus rien, juste les montagnes, au moins ça on ne nous l'a pas enlevé », déclare-t-elle.

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