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Royaume-Uni

Brexit: la Défense française ne veut pas perdre un allié de poids

La sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne suscite quelques inquiétudes de la part des Français au sujet de la Défense européenne. Pour Paris, il importe non seulement de maintenir le lien bilatéral avec Londres sur les questions militaires, mais aussi, plus que jamais, de pousser les Européens à s'investir davantage dans ce domaine. Sur les questions de sécurité-défense, en effet, le Brexit inaugure une période d'incertitude que les différents partenaires ont intérêt à dissiper le plus rapidement possible.

L'armée de l'air britannique charge de l'aide humanitaire à destination de l'Irak. Base de Brize Norton, dans le sud de l'Angleterre, août 2014.
L'armée de l'air britannique charge de l'aide humanitaire à destination de l'Irak. Base de Brize Norton, dans le sud de l'Angleterre, août 2014. REUTERS/Cpl Neil Bryden RAF/MOD/Crown Copyright/Handout via Reut
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Le risque serait de voir un Royaume-Uni, affaibli sur la scène internationale, tenté par un repli stratégique alors qu'il est aujourd'hui un partenaire de référence pour la France, en matière militaire.

L'Hexagone pas plus que le reste de l'Europe n'y a intérêt, les armées françaises et britanniques ayant les plus grosses capacités d'intervention en Europe et au-delà. La priorité est aujourd'hui de poursuivre les efforts engagés en vue d'une présence renforcée à l'est de l'Europe notamment.

A une quinzaine de jours du sommet de l'Otan, les Français comptent sur les Britanniques pour pousser un agenda conjoint, concernant la cybersécurité, par exemple.

La sortie de l'UE ne devrait pas non plus empêcher Londres d'appuyer à l'ONU des projets communs, comme cela a été le cas lorsqu'il s'est agi d'élargir le mandat de l'opération navale Sophia en Méditerranée, désormais autorisée à contrôler l'embargo sur les armes livrées à la Libye.

La veille du référendum, le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian affirmait : « Cela n'aurait aucun sens de renoncer à la capacité du Royaume-Uni d'influer sur les décisions de l'Europe ».

Avec le départ du Royaume-Uni de l'UE, certains verrous pourraient sauter néanmoins en faveur d'une défense européenne restée pour l'instant à l'état de projet.

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