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Royaume-Uni

Migrants: David Cameron promet d’en «faire davantage» mais reste flou

Le Premier ministre britannique a annoncé un nouveau plan prévoyant l'accueil de plusieurs milliers de réfugiés syriens supplémentaires. Profitant d'une visite officielle à Lisbonne, au Portugal, David Cameron a indiqué que son pays était prêt « à en faire davantage » face à la crise des migrants en Europe, alors que le gouvernement britannique a été très critiqué pour son refus d'ouvrir ses frontières et accueillir plus de réfugiés.

David Cameron, le Premier ministre britannique, lors d'une conférence de presse le 2 septembre.
David Cameron, le Premier ministre britannique, lors d'une conférence de presse le 2 septembre. REUTERS/Carl Court/Pool
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Avec notre correspondante à Londres,  Muriel Delcroix

Cédant à la pression croissante de ses voisins européens, mais aussi, désormais, à celle de l'opinion publique britannique, David Cameron a donc décidé de faire un geste. Le Premier ministre qui, il y a encore deux jours, martelait que la solution n'était pas d'accueillir toujours plus de réfugiés, mais d'aider à la source les pays ravagés par la guerre, a dû changer de ton après la publication de la photo d'un petit garçon retrouvé noyé sur une plage turque.

Accusé très publiquement de détourner la tête et de ne pas honorer les obligations morales du Royaume-Uni, le chef du gouvernement conservateur se dit prêt désormais à accroître le nombre de réfugiés syriens accueillis en Grande-Bretagne. Ces quatre dernières années, Londres a accueilli quelque 5 000 personnes, dont 216 réfugiés depuis le début 2015.

Pas d'engagement chiffré

David Cameron est néanmoins resté vague sur le nombre exact de réfugiés que son gouvernement est prêt à accueillir. Il a parlé de « milliers de réfugiés supplémentaires » et, surtout, a précisé qu'il s'agirait de familles venues des camps établis par l'ONU autour de la Syrie, et non des dizaines de milliers de personnes déjà parvenues en Europe.

La stratégie du gouvernement, qui dit ne pas vouloir encourager le trafic de réfugiés à travers la Méditerranée, n'a donc pas changé et beaucoup critiquent déjà une simple extension d'un programme déjà existant, qui ne répond pas à la crise des réfugiés massés aux différentes frontières européennes.

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