Les Allemands ne sont plus accros à leurs voitures
Selon un sondage, les Allemands ne sont plus aussi accros que dans le passé au lavage de voiture. Leur rapport à la voiture devient plus distant au profit d'une relation plus « latine ».
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Avec notre correspondant à Berlin, Pascal Thibaut
Il y a des jours comme ça où des vérités éternelles sont remises en cause. Celle par exemple de l'Allemand moyen qui tous les samedis matins nettoie à grandes eaux sa voiture chérie avant de faire griller des saucisses sur son barbecue l'après-midi, puis de regarder les résultats de la Bundesliga (le championnat de football) à la télé, une caisse de bières à ses pieds.
Mais les vaches sacrées à quatre roues du Germain moyen semblent perdre de leur superbe. Un sondage tout frais vient ébranler les bons vieux clichés. Plus d'un tiers des conducteurs ne lave sa chère voiture que très épisodiquement. Ils ne sont plus que 14 % à se plier chaque semaine aux rituelles ablutions d'autrefois. Et des révolutionnaires antipatriotiques – juste 1 % – ne lavent jamais leur engin. Des déchéances de nationalité n'ont curieusement pas encore été prescrites contre ces rebelles radicaux.
Certes, quatre automobilistes sur dix ne peuvent dissimuler leur mauvaise conscience et confient aux sondeurs de YouGov qu'ils ne se sentent pas à l'aise au volant d'une auto pas très propre sur elle. Il n'empêche. Avec le temps et aussi chez les plus jeunes, une certaine légèreté de l'être semble lentement gagner du terrain dans le rapport longtemps religieux des Allemands avec leur véhicule préféré.
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