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Chine / Turquie

Pékin met en garde ses ressortissants voyageant en Turquie

La Chine demande à ses ressortissants qui voyagent en Turquie de faire attention aux manifestations anti-chinoises et affirme que des touristes ont été récemment « attaqués et importunés ».

Des manifestants brûlent un drapeau chinois devant le consulat de Chine à Istanbul, le 5 juillet 2015.
Des manifestants brûlent un drapeau chinois devant le consulat de Chine à Istanbul, le 5 juillet 2015. REUTERS/Osman Orsal
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Avec notre correspondant à Istanbul, Jérôme Bastion

Selon la mise en garde publiée dimanche sur le site internet du ministère chinois des Affaires étrangères, il y a eu de « multiples » manifestations en Turquie visant le gouvernement chinois. En cause : la politique de Pékin à l’égard de la minorité musulmane ouïghoure.

Sur les réseaux sociaux, après le saccage d'un restaurant de cuisine chinoise mais animé par des Ouïghours, des agressions et des protestations diverses, des anonymes tiennent à rappeler par exemple que Mao Zedong, dont l'effigie a été brûlée ce dimanche à Balikesir, dans l'ouest du pays, est mort depuis longtemps.

Là un autre internaute tente de faciliter la distinction entre les faciès chinois, japonais et coréens. C'est que samedi, des nationalistes turcs manifestant contre la politique de la Chine ont agressé un groupe de touristes sud-coréens au coeur de la vieille ville d'Istanbul, les prenant pour des Chinois.

Protestation officielle

La Turquie avait officiellement protesté vendredi contre des mesures vexatoires en période de Ramadan, voire des exécutions, touchant la communauté ouïghoure du nord-ouest de la Chine, mais Pékin avait répondu qu'Ankara ferait mieux d'étayer ses informations avant de leur donner autant d'écho.

Les relations entre la Turquie et la Chine, au demeurant presque idylliques, ont parfois été émaillées de différends superficiels sur la question de la minorité ouïghoure, dont les principaux dirigeants en exil résident en Turquie ; mais depuis quelques semaines, à la faveur du ramadan et de l'incertitude politique en Turquie, la question du Türkestan oriental, comme l'appellent les nostalgiques du pan-türkisme, a refait surface.

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