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Grèce

Perama, symbole de l’asphyxie grecque

Près de 45 % des Grecs vivent sous le seuil de pauvreté, contraints de subsister avec un seul salaire voire une seule retraite, celle d’un parent. A Perama, près d’Athènes, ville portuaire sinistrée après une vague de privatisations en 2011, la quasi-totalité des habitants sont au chômage, contraints de se rendre au local de l’ONG Médecins du monde.

Distribution de nourriture à Perama en 2012.
Distribution de nourriture à Perama en 2012. AFP PHOTO / LOUISA GOULIAMAKI
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Avec notre envoyée spéciale en Grèce, Aabla Jounaïdi

Perama est un des visages de la Grèce en crise. Une grande partie des chantiers navals ont été vendus. Désormais, le chômage est trois fois plus haut que la moyenne. Les revenus par famille ne dépassent pas 200 euros. Dans le local de Médecins du monde, l’assistante sociale Hélène Kronoupoulou parle de crise humanitaire :

« La plupart sont au chômage de longue durée. Il y a beaucoup de petites retraites. On leur donne des médicaments, des aliments, du lait pour les enfants. Ils dépendent exclusivement de nous et d’autres associations pour manger et se soigner. »

Manque de moyens

« Crise cardiaque, cancer du poumon, diabète… » Le Dr Rebecca Zenettea énumère les maladies diagnostiquée. Sans couverture sociale, 500 familles n’ont que l’ONG comme recours.

« Ici, on traite beaucoup de maladies chroniques comme le diabète, mais on ne peut pas faire le travail du secteur public. On manque de moyens, on ne peut pas fournir tous les médicaments », déplore Rebecca Zenettea.

Selon le maire de la commune, c’est le « non » qui l’emportera à Perama ce dimanche. Car ici plus qu’ailleurs, on voit sa vie sombrer dans la misère.

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