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Russie

Nouvelle offensive de Mikhaïl Khodorkovski contre Vladimir Poutine

« Russie ouverte », le mouvement lancé par l’homme d’affaires russe en exil Mikhaïl Khodorkovski, organisait ce mercredi 29 octobre via Internet, une conférence consacrée aux prisonniers politiques. C’était la première initiative sur ce thème de la plateforme « Russie ouverte » depuis sa création en septembre dernier. Mikhaïl Khodorkovski se pose de plus en plus en opposant politique à Vladimir Poutine.

L'ancien milliardaire Mikhaïl Khodorkovski, évoque sa plateforme «Russie ouverte» à New York, le 6 octobre 2014.
L'ancien milliardaire Mikhaïl Khodorkovski, évoque sa plateforme «Russie ouverte» à New York, le 6 octobre 2014. REUTERS/Brendan McDermid
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Avec notre correspondante à Moscou, Muriel Pomponne

Cette conférence sur Internet a permis à plusieurs victimes de la répression de s’exprimer, qu’ils vivent en Russie ou en exil. On a ainsi pu entendre l’économiste Serguei Gouriev, exilé en France, expliquer que dans le contexte économico-politique actuel, la censure et la répression risquent de se renforcer.

Pour Alexandre Tcherkassov, de l’ONG Mémorial, de plus en plus d’opposants sont arrêtés suite à des affaires de droit commun montées de toutes pièces. Des gens que Mikhaïl Khodorkovski veut aider : « On doit continuer à aider les gens qui sont en prison ou dans une autre situation de contrainte, comme la résidence surveillée, explique-t-il. Bien sûr, nous continuons le projet d’aide aux familles des prisonniers politiques. Et avec Alexis Navalny, nous nous sommes mis d’accord pour distribuer l’année prochaine, 50 prix de 2000 euros chacun à ceux qui sont victimes de notre système policier et judiciaire, et qui continuent néanmoins à lutter contres les abus du pouvoir. Dans cette démarche, nous nous ferons aider par les défenseurs des droits de l’homme. »

Après leur libération, les prisonniers politiques continuent souvent à être rejetés, comme en témoigne Vladimir Akimenko, condamné dans l’affaire des manifestations anti-Poutine du printemps 2012. La suspicion pèse sur eux, comme elle pèse sur les ONG, à cause de la propagande officielle, explique Sergueï Nikitine, président d’Amnesty Russie.

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