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Ukraine / Russie

Ukraine: le ministre de la Défense évoque une «grande guerre»

Rien n'a filtré de la réunion du « groupe de contact » organisée ce lundi 1er septembre à Minsk, en présence de représentants ukrainiens et russes, mais aussi d'émissaires de l'OSCE. La rencontre n'a donc pas débouché sur le « cessez-le-feu immédiat et sans condition » demandé par Moscou avant cette réunion.

Des blindés de l'armée ukrainienne capturés par les indépendantistes pro-russes à Donetsk.
Des blindés de l'armée ukrainienne capturés par les indépendantistes pro-russes à Donetsk. REUTERS/Valentyn Ogirenko
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Alors que sur le terrain des témoins constatent des signes de retrait de l'armée ukrainienne, notamment autour de Donetsk, des voix s'élèvent pour dénoncer une nouvelle fois l'attitude de la Russie et le risque de conflit généralisé.

Pour le Premier ministre polonais Donald Tusk, qui vient d'être élu à la tête du Conseil européen, « il est encore temps d'arrêter » ceux qui agissent « par la violence, la force et l'agression ». Autre déclaration forte, celle du ministre ukrainien de la Défense, pour qui « une grande guerre est arrivée » en Europe, risquant de causer « des milliers voire des dizaines de milliers de morts ».

Autre cri d'alarme, celui de Robert Menendez, président démocrate de la commission des Affaires étrangères du Sénat américain. En visite à Kiev, il a été reçu par le président Petro Porochenko. « Je n'ai aucun doute qu'il s'agit d'une invasion, a déclaré Robert Menendez. Quand des milliers d'hommes entrent dans un autre pays avec des colones de chars, des véhicules de combats, des missiles modernes, des armes parmi les plus sophistiquées qui existent, de mon point de vue, c'est une invasion. Les conséquences de l'invasion russe et de la poursuite de son action militaire, on doit les faire ressentir à la Russie, qu'elle comprenne que cela lui coûtera très cher. » Et le sénateur américain appelle à de nouvelles sanctions. « L'Europe et l'Occident doivent envoyer un message très clair, que l'on ne peut pas violer les normes internationales, sans conséquences graves », ajoute-t-il.

Un « plan de réactivité » à l'Otan

En contrepoint à ces déclarations alarmistes, le secrétaire général des Nations unies a lancé un avertissement. « Un dialogue politique pour une solution politique est le chemin le plus sûr » selon Ban Ki-moon, en déplacement lundi en Nouvelle-Zélande, selon lequel « il n'y a pas de solution militaire » à la crise ukrainienne.

Car jeudi s' ouvre à Bruxelles un sommet de l'Alliance atlantique. Les 28 chefs d'Etat et de gouvernement doivent adopter lors du sommet de jeudi et vendredi un plan de réactivité (Readiness action plan, RAP) conçu comme une réponse à l'attitude de la Russie vis-à-vis de ses voisins.

Ce lundi, Vladimir Poutine s'est exprimé pour appeler les Européens au « bon sens », c'est-à-dire à ne pas adopter de nouvelles sanctions visant Moscou.

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