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Ukraine

Ukraine: les experts internationaux sur les lieux du crash du MH17

En Ukraine, les experts internationaux sont enfin arrivés, jeudi 31 juillet, sur le site de l'accident du MH17 quinze jours après le drame dans lequel 298 personnes sont mortes. Une trêve à la demande du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, leur a permis de se rendre sur les lieux. L'armée a suspendu son offensive contre les pro-russes dans l'Est, juste pour ce jeudi. Mais plusieurs fortes explosions ont été entendues pas loin du site de l'accident de l'avion de Malaysia Airlines.

Alexander Hug (g), le chef de la mission de l'OSCE en Ukraine, est à proximité du site du crash du MH17. Les experts internationaux l'ont enfin rejoint ce jeudi 31 juillet 2014.
Alexander Hug (g), le chef de la mission de l'OSCE en Ukraine, est à proximité du site du crash du MH17. Les experts internationaux l'ont enfin rejoint ce jeudi 31 juillet 2014. REUTERS/Sergei Karpukhin
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C'est la première fois en une semaine que les lieux sont accessibles aux experts. Le but de la visite est de faire une reconnaissance du terrain, pour qu'au prochain déplacement les recherches puissent commencer très rapidement. Leur enjeu est considérable.

Mais peu après leur arrivée, des explosions ont retenti. Elles se sont produites à moins de 10 kilomètres de distance du site du crash, selon la journaliste de l'AFP qui était sur les lieux.

A 16 heures TU, un accord a été trouvé entre des émissaires ukrainiens et russes pour qu'un tel scénario ne se reprouise pas. Un trajet a été déterminé pour assurer l'accès des experts internationaux au site du crash du vol MH17 et leur sécurité.

Deux semaines, jour pour jour, après la catastrophe, le site, contrôlé par les séparatistes, n'est pas sécurisé. Des objets ont été enlevés, des morceaux de la carlingue déplacés, ou même découpés. Ces débris doivent pourtant livrer des informations cruciales aux enquêteurs.

Outre les Néerlandais et les Australiens, 68 policiers malaisiens devraient participer à l'enquête, et la Russie a également dépêché une délégation sur place.

Le Premier ministre malaisien Najib Razak, qui est arrivé aux Pays-Bas pour une visite de deux jours, a demandé l'arrêt immédiat des combats autour du site. Il avait annoncé dimanche dernier un accord avec le chef séparatiste Alexandre Borodaï, le Premier ministre de la république autoproclamée de Donetsk, pour le déploiement de la mission. 

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