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Accents d'Europe

Immigration: débat français, réalités européennes

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La Grèce a vu arriver sur ses côtes 45 000 personnes depuis le début de l'année 2019. Et une île, Lesbos, est devenue le symbole des blocages européens.Après la crise de 2015, c’est à Lesbos qu’a été créé l’un des principaux hot spots, (centre d'accueil et de contrôle des migrants), pour permettre l’application de l’accord UE-Turquie. Ce centre est aujourd’hui une zone d'attente surpeuplée : 13 000 personnes vivent dans le camp de Moria et aux alentours, pour 3 100 places officiellement.Parmi les nombreux problèmes que pose cette surpopulation, l’état de santé de nombreux migrants est au cœur des préoccupations. C'est un reportage de Joël Bronner.

Des migrants manifestent contre les conditions de vie dans le camp de Moria à Lesbos, en Grèce, le 1er octobre 2019.
Des migrants manifestent contre les conditions de vie dans le camp de Moria à Lesbos, en Grèce, le 1er octobre 2019. © REUTERS/Giorgos Moutafis
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Devant l'Assemblée nationale en France, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn a rappelé l’impératif de l’accès aux soins pour les migrants. Lutte contre les maladies infectieuses, problèmes de santé mentale, elle a aussi annoncé le déploiement d’un «plan de lutte contre les fraudes». Il faut dire que l'Aide médicale d'État, l'AME, cette protection sociale destinée à prendre en charge un panier de soins réduit pour les étrangers en situation irrégulière sur le territoire fait l'objet de beaucoup de débats et de beaucoup de fantasmes.

En Allemagne, il n'existe pas de dispositif semblable à l'AME. Certes, la loi allemande garantit un accès aux soins urgents, mais la pratique s’avère beaucoup plus compliquée. Un reportage de Julien Mechaussie à Berlin.

La France estime aujourd'hui que ses capacités d'asile sont saturées. Plus de 123 000 demandes ont été enregistrées l'an dernier (2018) par l’Ofpra, une hausse de plus de 22,7 % par rapport à 2017. Derrière ces chiffres, des Afghans surtout, mais aussi des Géorgiens et des Albanais, alors qu’il s’agit pour ces deux derniers de pays considérés comme sûrs. Le ministre français de l'Intérieur Christophe Castaner s'est même rendu en Géorgie au printemps dernier (2018) pour tenter de comprendre les raisons de cette « anomalie ». Régis Gente à Tbilissi.

Des chercheurs français s'inquiètent de l'instrumentalisation politique de la question migratoire. Réunis par l’Institut Convergences Migrations, ils se sont retrouvés à l'Institut des migrations à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis). Léa Lisa Westerhoff.
→ Pour en savoir plus : cliquez ici

L’immigration, sujet de violentes polémiques politiques en France, mais aussi en Italie. L’un de ceux à avoir défrayé la chronique sur le sujet n’est autre que le nouveau médecin de Lampedusa, Francesco Cascio. Les explications de Cécile Debarge.

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